Dr Jean-Jacques Charbonnier - Médecin, auteur et spécialiste des NDE/ Expériences de Mort Imminente

Dr Jean-Jacques Charbonnier - Médecin, auteur et spécialiste des NDE/ Expériences de Mort Imminente




Bon nombre de témoignages relatent ces incroyables Expériences de Mort Imminente vécues par des personnes étant revenues à la vie. Certains passionnés commencent à faire entendre leur voix et les études scientifiques ont déjà débuté.

Médecin Anesthésiste-réanimateur, le Docteur Jean-Jacques Charbonnier ne cesse de faire savoir au travers de ses écrits, ses films ou ses nombreuses conférences faites en France et à l’étranger, qu’au-delà des témoignages, les preuves scientifiques existent, ''Les preuves scientifiques d'une Vie après la vie''

Docteur Charbonnier, vous posez la question dans votre ouvrage : « pourquoi ne pas crier à la face du monde que l’après vie existe » ? A priori, dans ce domaine il faut crier pour se faire entendre ?

Docteur Jean-Jacques Charbonnier : Malheureusement oui, il est vrai que nous avons du mal à parler sérieusement de ces sujets et pouvoir dire « voilà ça existe : la vie continue après la mort !» relève presque de l’exploit alors que nous avons aujourd’hui tous les outils scientifiques pour le prouver ! Il s’agit surtout de rassurer les gens face à leur peur maladive de la mort.

Il est certain que quand un médecin réanimateur prétend que l’Après Vie existe, cela soulage les gens qui sont dans l’angoisse de la mort ou dans la souffrance du deuil. Il en est de même pour les médiums qui ont des contacts avec une autre dimension. Je pense que ces approches ont a une valeur thérapeutique indéniable dans le deuil.

Je crois que même si l’on n’accepte pas l’idée de l’existence de la médiumnité, quand on est médecin, on ne peu pas nier la valeur thérapeutique dans le deuil de cette véritable médecine alternative, dans ces situations, la médiumnité est une médecine douce efficace pour traiter la douleur du deuil.

Il faut se poser la question : « nous les médecins, de quoi disposons nous face aux douleurs aigues du deuil mis à part des psychothérapies longues et fastidieuses ou des traitements qui abrutissent les gens ? Rien, rien du tout ! »

Votre profession et votre expérience font qu’aujourd’hui, vous voulez faire savoir ?

Docteur Jean-Jacques Charbonnier : Je crois qu’il n’y a pas de hasard, je ne sais pas si c’est le métier qui m’a choisi ou moi qui l‘ai choisi mais en tout cas j’ai eu une expérience en SAMU qui m’a complètement transformé, bouleversé.

Avant j’étais plutôt un rationaliste du coté des matérialistes si vous voyez ce que je veux dire (rires). J' étais ce qu’on m’avait appris sur les bancs de la faculté, j’avais le cerveau pré-formaté pour ne pas dire lessivé par treize ans d’études universitaires et j’avais du mal à concevoir une autre approche de la mort et de la maladie. La vision holistique de la maladie, nous ne l’avons pas du tout à la fin de nos études et c’est très décevant. Cette expérience au SAMU m’a ouvert les yeux en me montrant que notre réalité observable et matérielle n’est peut être qu’une illusion.

De quelle expérience s’agit- il ?

Docteur Jean-Jacques Charbonnier : Ce jour là, j’étais le seul médecin à gérer un accident grave, très grave. Il y avait déjà deux cadavres sur le bord de la route, couverts par un drap blanc. C’est très impressionnant quand on n’a pas l’habitude, on se sent un peu dépassé.

Un blessé était prisonnier dans un véhicule. Chaque fois que je raconte cette histoire, je revois la scène et c’est assez pénible. Donc je me suis retrouvé très près de son visage, c’était la première fois que j’ai vu mourir quelqu’un devant moi et du fait de l’émotion, de mon inexpérience et de tout un tas de choses, je ne suis pas arrivé à le perfuser.

J’ai par conséquent, vu la mort en direct et de très près. La pupille s’est dilatée, une étincelle de vie est partie de ce regard et à ce moment là, j’ai senti une entité ou une présence, il n’y a pas de nom en médecine, quelque chose… quelque chose qui partait du haut du crâne du blessé et qui m’a frôlé le visage, c’était vivant et joyeux. C’est complètement indicible comme expérience mais en tout cas, à partir de ce moment là, j’ai compris notre fonctionnement.

Nous somme un véhicule terrestre habité par une entité qui quitte le corps au moment de la mort et cette sensation ne m’a plus jamais quitté. Je sais que la vie continue dans une autre dimension.

''Les preuves scientifiques d'une Vie après la Vie'' publié en septembre 2008 aux Éditions Exergue

Vous nous dites qu’il y a le corps, le cerveau, et la conscience ?

Docteur Jean-Jacques Charbonnier : J’irais même plus loin, le cerveau fait partie du corps, c’est le coté matériel du corps, cela n’a rien à voir avec la conscience ; le cerveau peut en fait être assimilé à un véritable émetteur récepteur : émetteur dans la télépathie, la prière et les demandes faites à l’Univers et récepteur dans la médiumnité.

On sait maintenant, après des études poussées sur l’activité électrique du cerveau, que dans les 10 secondes qui suivent un arrêt cardiaque, le cerveau s’arrête de fonctionner et que ces personnes là reviennent avec des récits étonnants de leurs expériences de mort clinique.. Ce qui est très surprenant, c’est qu’elles ont perçu et vu des choses révélées exactes qui se passaient à proximité de leur corps et même à distance, en temps réel, au moment ou leur cerveau ne fonctionnait plus du tout !

N’est-ce pas là, la preuve rationnelle et scientifique qu’une fois que le cerveau s’arrête de fonctionner et qu’il arrive une mort clinique, nous sommes encore capables d’exister d’une autre façon, avec une perception, une cognition et aussi une conscience ! Ce constat est en lui-même une véritable révolution planétaire !

Et que vous êtes un pionnier ?

Docteur Jean-Jacques Charbonnier : Non, moi je ne fais que dire les choses même s’ il est vrai que je me sens un peu seul à les dire ! Aux États-Unis, le docteur Raymond Moody a commencé à parler de « La vie après la vie » il y a 30 ans et il ne disposait pas des preuves scientifiques formelles d’arrêt du fonctionnement cérébral.

D’autres encore s’intéressent au phénomène des NDE mais nous ne sommes hélas que très peu de scientifiques à affirmer que l’après-vie existe. Je pense que la peur est le frein principal à ce genre de communication

Nous sommes dans une société rationnelle et matérialiste ou il faut travailler dans l’urgence sans se soucier de ce qui va advenir au moment de la mort. En imaginant que nous ayons tous vécu une expérience de mort imminente et en étant persuadé que la mort n’est qu’un passage, je crois que nous n’aurions plus du tout le même comportement sur cette planète, la société ne fonctionnerait pas du tout de la même façon.»

existe-t-il des expériences de mort imminente dites négatives ?

Docteur Jean-Jacques Charbonnier : « Oui, la majorité de ces personnes disent avoir vécu quelque chose de merveilleux, de l’amour et du bonheur incommunicable, mais selon une étude d’un cardiologue américain, le docteur Rawlings, entre 4 et 11% d’expériences au-delà de la mort sont plutôt désagréables, des expériences très déplaisantes, les gens ont traversé des lacs de feu ou se sont faits poursuivre par des diablotins. On parle dans ces cas d’expériences de mort imminente négatives mais ce qu’il faut surtout retenir, c’est que ces expériences deviennent aussi positives parce que, ici encore, les personnes n’ont plus peur de mourir après ces EMI négatives.

Elles sont détachées des valeurs matérielles et vivent dans la communication et dans l’amour. Elles ont compris qu’en modifiant leurs comportements terrestres, elles ne revivront plus une expérience négative après leur mort.

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