Reynald Roussel - En contact avec l'Au-delà
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Reynald Roussel - En contact avec l'Au-delà
Reynald Roussel - En contact avec l'Au-delà
Depuis plus d'une trentaine d'années, Reynald Roussel est considéré par les spécialistes du paranormal comme l'un des plus grands médiums de sa génération.
Né en 1954, sa première rencontre avec l'invisible s'est produite à l'age de six ans.
En 1978, il rencontre Marthe Robin qui lui confie : « Dieu est une chose, l'église n'est pas Dieu, la médiumnité est une faculté ». Auteur de nombreux ouvrages sur le monde invisible et les contacts qu'il entretient avec ses guides, Reynald Roussel sillonne les routes de France depuis une trentaine d'années afin d'aider les personnes en souffrance, après un deuil.
Premier contact avec l'Au-delà
Reynald Roussel : Cette rencontre s'est produite en l'Église du pensionnat St Jacques de Neufchâtel-en-Bray, à coté de Rouen ou j'ai passé une partie de ma scolarité.
Alors que je jouais à l'époque dans ce lieu empreint de silence, la statue d'un curé a pris forme humaine, l'homme à la démarche rassurante s'est mis à me parler : « Tu consacreras ta vie aux autres » m'a- t-il confié. Comme vous l'imaginez, du haut de mes six ans, je ne comprenais pas vraiment le sens de son message mais pour lui, l'heure était venue de me guider sur la voie qui m'était réservée.
Ses apparitions se sont multipliées, il répétait inlassablement ses propos, je l'écoutais. D'autres l'ont suivi. En fait, je crois pouvoir dire aujourd'hui que j'ai toujours vu et entendu les défunts mais j'ai aussi mis du temps à me détacher d'un sentiment de culpabilité qui anime souvent les médiums, pourquoi moi, comment tout cela est-il possible ?
Dans ''Ce que les morts nous disent'', vous évoquez votre rencontre avec la mystique catholique Marthe Robin, en 1978, c'est elle qui vous a révélé votre médiumnité ?
Reynald Roussel : Non, Marthe Robin m'a simplement aidé à me réconcilier avec l'Église, vous savez de mon enfance, je gardais en mémoire les coups de règles reçus sur les doigts quand j'osais évoquer la présence de ces êtres venus de l'Au-delà.
Je me suis fâché si je puis dire contre l'Église, la veille de ma communion solennelle, après avoir matérialisé le Curé D'ars et après l'avoir entendu me dire que j'allais consacrer ma vie aux autres et les guider sur les rails de la vie et de la foi.
Sur le moment, cette révélation m'a totalement déstabilisé et je ne voulais plus entendre parler de Dieu. Lors de mon entretien avec Marthe Robin, son discours m'a totalement rassuré et m'a aidé à sortir définitivement du sentiment de culpabilité qui m'accompagnait depuis mon plus jeune age. Marthe a eu ces mots : « Dieu est une chose, l'église n'est pas Dieu, la médiumnité est une faculté. Sans ces mots, je n'aurais sans doute jamais pu aider les personnes dans le deuil comme je le fais aujourd'hui.
''Connexions avec l'Au-delà'', 4ème ouvrage de Reynald Roussel (Préface du Père François Brune) publié en 2009 aux Éditions Trajectoire
Qui sont vos guides ?
Reynald Roussel : Avant tout, je voudrais préciser que le guide, c'est une énergie, un champ de conscience. Je leur donne un surnom, ce sont les mêmes depuis longtemps, d'autres peuvent intervenir mais j'en compte trois principaux. Le premier d'entre eux, je l'appelle L'Ami, il m'accompagne depuis mon plus jeune age et m'a appris à travailler en médiumnité.
Il y a aussi Wouami que je n'ai jamais vu et la médium Hélène Bouvier avec qui j'ai travaillé durant les quatre dernières années de sa vie. (Hélène Bouvier est décédée le 7 juillet 1999).
Je voudrais aussi citer David, un pompier tué dans un accident de voiture qui est souvent présent lors de mes séances en public et qui intervient parfois pour mettre en garde certaines personnes d'un risque d'accident sur la route. D'une règle générale, David est là pour prévenir des risques d'accidents quels qu'ils soient ».
Au travers des nombreux contacts que vous su établir au fil du temps, quelles sont vos autres certitudes aujourd'hui sur l'Au-delà ?
Reynald Roussel : Avant de vous répondre, je tiens à vous dire que je ne crois qu'à ce que je vois, je ne suis pas un gourou et certainement pas là pour donner un enseignement comme beaucoup qui ont écrit sur le sujet.
Selon moi, la différence entre l'Au-delà et notre monde se limite aux perceptions elles-mêmes. Par exemple, les couleurs sont différentes entres les deux frontières, si le rose est une réalité ici, il ne l'est pas là-bas, le rose se présente tout simplement avec d'autres nuances.
Autre exemple, la musique et les sons en particulier, il est difficile de les associer à ceux que nous connaissons, on peut éventuellement trouver une sorte de similitude avec la musique celtique, certains sons ressemblent aux chants des instruments à cordes et à vent mais encore une fois, il s'agit avant tout d'une autre réalité.
En lisant un certain nombre d'ouvrages consacrés à l'Au-delà, on a parfois le sentiment qu'il ressemble plus à un escalier qu'à une immensité, vous adhérez à cette idée ?
Reynald Roussel : Pas du tout, les sphères, les plans, les niveaux, les paliers, que sais-je encore, je n'y crois pas comme je ne crois pas non plus à une sorte de hiérarchie... Pourquoi vouloir compliquer ce qui est simple ?
Pour aller au-delà de votre question, la médiumnité, c'est vraiment quelque chose de simple. Avant une séance en public, je ne suis pas un régime particulier, je mange normalement, si j'ai envie de boire du vin rouge, je ne m'en prive pas. Ce n'est pas un petit excès qui va altérer mes faculté ou me boucher les chakras. Rien ne peut entraver le contact, si le message doit passer, il passera. Le reste n'est que foutaises !
Reynald ,nous sommes ravis de vous retrouver et de vous lire à nouveau, vous venez de signer ''Connexions avec l'Au-delà'', pourquoi ce livre ?
Reynald Roussel : Je voulais évoquer toutes les rencontres qui ont jalonné mon parcours. Les plus surprenantes d'entre-elles... Celles avec Jeanne d'Arc, Marie-Antoinette, Marlène Dietrich... Les plus importantes comme celle avec Hélène Bouvier que j'ai eu la chance d'accompagner pendant plusieurs années ou mon entretien privilégié avec Marthe Robin qui à l'époque m'a permis de me réconcilier avec l'Église.
Je voulais aussi répondre aux questions majeures que se posent tous ceux qui s'interrogent sur l'Au-delà : « Peut-on croire en l'esprit ? Qu'est ce qu'un médium ? Que se passe-t-il au moment de la mort ? Et puis évoquer les moments marquants des différentes séances de médiumnité que j'anime aux quatre coins de l'hexagone.
J'avais en tête ce projet d'écriture depuis 5 ans. Je suis aujourd'hui ravi de son succès qui laisse entrevoir l'idée que la vie après la mort est peut-être une réalité aux yeux d'un nombre grandissant de nos contemporains.
''Rencontre'' est le maître-mot de votre dernier ouvrage en date ''Connexions avec l'Au-delà'', des rencontres qui vous ont parfois permis de voyager dans des époques révolues. Vous les évoquez au fil des pages mais si il devait n'en rester qu'une ?
Reynald Roussel : Sans hésitation, ce serait ma rencontre avec Marie-Antoinette. Il y a plusieurs raisons à cela, ma passion pour l'histoire de France en général et mon intérêt en particulier pour le règne de Louis XVI et puis en marge de cet intérêt purement historique, j'ai toujours trouvé choquant la fin de la Reine de France, morte par décapitation, c'est tout simplement atroce.
D'ailleurs aujourd'hui encore quand je lis un ouvrage ou que je regarde un film sur sa triste destinée, je ressens toujours un véritable malaise. Heureusement, ce ne fut pas le cas lors de notre première rencontre.
Ce matin là, hormis quelques rares joggeurs, j'étais seul à me promener le long du grand canal de Versailles. Arrivé au Petit Trianon, je me suis laissé emporter par une succession d'images et d'odeurs d'une autre époque, je voyais des formes humaines qui se dessinaient dans cet environnement et puis la Reine m'est apparue, souriante, belle et nous avons entamé la conversation.
Elle est revenue sur les différents épisodes de son existence , jusqu'à son enfermement à la Conciergerie de Paris et sa fin tragique. Je me suis même aventuré à lui poser trois questions, chose que je ne fais jamais habituellement. On a entre autre évoqué la question du collier qui reste et restera toujours semble t-il un véritable secret d'état qu'elle tient à préserver.
Ce jour là, je suis entré dans une autre dimension comme d'autres médiums qui ont vécu une expérience similaire, comme quoi Versailles n'a pas perdu de sa magie...
Reynald Roussel dans une séance de médiumnité en public ( Aix-en-Provence-14/12/ 2008)
Aujourd'hui, vous êtes seul devant 200 à 300 personnes qui font parfois des centaines de kilomètres pour vous rencontrer. Dans ''Connexions avec l'Au-delà'', vous revenez sur ces instants privilégiés qui ne sont pas toujours vécus dans la sérénité...
Reynald Roussel : Vous pointez du doigt Chamberry où un certain nombre de personne avait confondu contact avec l'Au-delà et spectacle de Music Hall, bref, un très mauvais souvenir ! Mais heureusement avec humilité et modestie on arrive à relativiser ce type d'évènements somme toute rarissimes.
Ce jour là, mes guides m'ont plus que jamais aidé à ne pas perdre confiance. C'est pour cela que depuis ce jour de 2001, j'ai mis ce texte dans mes programmes : « Les rencontres ont pour objectif de donner un autre regard sur les épreuves de la vie. Les personnes en recherche de sensationnel, d'extraordinaire, d'apparitions ou autre chose de ce genre n'ont pas leur place dans mes rencontres car il ne s'y passe rien de tout cela.
Je ne cautionne aucune association ni aucun mouvement, quels qu'ils soient. Les contacts pris au cours de mes rencontres le sont en dehors de ma responsabilité (tels que diffusion de cartes de visites, tracts, prospectus, rendez-vous, etc.) proposés par des personnes (médiums, voyants, thérapeutes et autres).
Certains messages destinés aux personnes présentes lors de vos conférences, sont-ils difficiles à délivrer ?
Reynald Roussel : Oui mais tous ont un sens, quand des parents ont perdu leurs fils par suicide et qu'il se présente en me demandant de leur dire : « Vous n'y êtes pour rien » et qu'il explique ensuite son geste, ses parents aborderont différemment leur travail de deuil, cela peut sembler évident mais encore faut-il qu'on le leur dise, c'est mon rôle.
Je le fais en salle, je peux le faire en dehors de ce cadre même si ce n'est évidemment pas évident d'aborder quelqu'un pour lui restituer de tels messages. Je dois le faire, je peux évidemment chercher à prendre la fuite mais à coté, les guides insistent !
Croyez-moi, ce n'est pas toujours facile de surmonter ses hésitations. Il m'est arrivé de vivre ce type de situations dans de nombreuses circonstances eh bien presque à chaque fois, je me dis « mais qu'est ce que je fais avec ça ? J'ai beau appréhender les choses, il n'empêche que je dois aborder la personne alors j'y vais quand même.
Vous ne cessez de rappeler lors de vos séances en public que la médiumnité n'est pas de la voyance comme si le terme était encore aujourd'hui trop galvaudé. La médiumnité, c'est quoi au juste ?
Reynald Roussel : Ce n'est pas un don, c'est juste une faculté, en l'occurrence celle de servir d'intermédiaire entre deux mondes, celui des vivants et celui des désincarnés que nous côtoyons sans pour autant toujours le percevoir.
Il n'y a vraiment rien de divin dans tout cela.
Site Web Officiel deReynald Roussel- ''Contacts médiumniques'', DVD des films de Pascal Caron consacré à Reynald Roussel.
Au-delà (Contacts)sur besoindesavoir.com - R.Roussel en conférence, extrait du DVD de Pascal Caron ''En quête de Paranormal''
Depuis plus d'une trentaine d'années, Reynald Roussel est considéré par les spécialistes du paranormal comme l'un des plus grands médiums de sa génération.
Né en 1954, sa première rencontre avec l'invisible s'est produite à l'age de six ans.
En 1978, il rencontre Marthe Robin qui lui confie : « Dieu est une chose, l'église n'est pas Dieu, la médiumnité est une faculté ». Auteur de nombreux ouvrages sur le monde invisible et les contacts qu'il entretient avec ses guides, Reynald Roussel sillonne les routes de France depuis une trentaine d'années afin d'aider les personnes en souffrance, après un deuil.
Premier contact avec l'Au-delà
Reynald Roussel : Cette rencontre s'est produite en l'Église du pensionnat St Jacques de Neufchâtel-en-Bray, à coté de Rouen ou j'ai passé une partie de ma scolarité.
Alors que je jouais à l'époque dans ce lieu empreint de silence, la statue d'un curé a pris forme humaine, l'homme à la démarche rassurante s'est mis à me parler : « Tu consacreras ta vie aux autres » m'a- t-il confié. Comme vous l'imaginez, du haut de mes six ans, je ne comprenais pas vraiment le sens de son message mais pour lui, l'heure était venue de me guider sur la voie qui m'était réservée.
Ses apparitions se sont multipliées, il répétait inlassablement ses propos, je l'écoutais. D'autres l'ont suivi. En fait, je crois pouvoir dire aujourd'hui que j'ai toujours vu et entendu les défunts mais j'ai aussi mis du temps à me détacher d'un sentiment de culpabilité qui anime souvent les médiums, pourquoi moi, comment tout cela est-il possible ?
Dans ''Ce que les morts nous disent'', vous évoquez votre rencontre avec la mystique catholique Marthe Robin, en 1978, c'est elle qui vous a révélé votre médiumnité ?
Reynald Roussel : Non, Marthe Robin m'a simplement aidé à me réconcilier avec l'Église, vous savez de mon enfance, je gardais en mémoire les coups de règles reçus sur les doigts quand j'osais évoquer la présence de ces êtres venus de l'Au-delà.
Je me suis fâché si je puis dire contre l'Église, la veille de ma communion solennelle, après avoir matérialisé le Curé D'ars et après l'avoir entendu me dire que j'allais consacrer ma vie aux autres et les guider sur les rails de la vie et de la foi.
Sur le moment, cette révélation m'a totalement déstabilisé et je ne voulais plus entendre parler de Dieu. Lors de mon entretien avec Marthe Robin, son discours m'a totalement rassuré et m'a aidé à sortir définitivement du sentiment de culpabilité qui m'accompagnait depuis mon plus jeune age. Marthe a eu ces mots : « Dieu est une chose, l'église n'est pas Dieu, la médiumnité est une faculté. Sans ces mots, je n'aurais sans doute jamais pu aider les personnes dans le deuil comme je le fais aujourd'hui.
''Connexions avec l'Au-delà'', 4ème ouvrage de Reynald Roussel (Préface du Père François Brune) publié en 2009 aux Éditions Trajectoire
Qui sont vos guides ?
Reynald Roussel : Avant tout, je voudrais préciser que le guide, c'est une énergie, un champ de conscience. Je leur donne un surnom, ce sont les mêmes depuis longtemps, d'autres peuvent intervenir mais j'en compte trois principaux. Le premier d'entre eux, je l'appelle L'Ami, il m'accompagne depuis mon plus jeune age et m'a appris à travailler en médiumnité.
Il y a aussi Wouami que je n'ai jamais vu et la médium Hélène Bouvier avec qui j'ai travaillé durant les quatre dernières années de sa vie. (Hélène Bouvier est décédée le 7 juillet 1999).
Je voudrais aussi citer David, un pompier tué dans un accident de voiture qui est souvent présent lors de mes séances en public et qui intervient parfois pour mettre en garde certaines personnes d'un risque d'accident sur la route. D'une règle générale, David est là pour prévenir des risques d'accidents quels qu'ils soient ».
Au travers des nombreux contacts que vous su établir au fil du temps, quelles sont vos autres certitudes aujourd'hui sur l'Au-delà ?
Reynald Roussel : Avant de vous répondre, je tiens à vous dire que je ne crois qu'à ce que je vois, je ne suis pas un gourou et certainement pas là pour donner un enseignement comme beaucoup qui ont écrit sur le sujet.
Selon moi, la différence entre l'Au-delà et notre monde se limite aux perceptions elles-mêmes. Par exemple, les couleurs sont différentes entres les deux frontières, si le rose est une réalité ici, il ne l'est pas là-bas, le rose se présente tout simplement avec d'autres nuances.
Autre exemple, la musique et les sons en particulier, il est difficile de les associer à ceux que nous connaissons, on peut éventuellement trouver une sorte de similitude avec la musique celtique, certains sons ressemblent aux chants des instruments à cordes et à vent mais encore une fois, il s'agit avant tout d'une autre réalité.
En lisant un certain nombre d'ouvrages consacrés à l'Au-delà, on a parfois le sentiment qu'il ressemble plus à un escalier qu'à une immensité, vous adhérez à cette idée ?
Reynald Roussel : Pas du tout, les sphères, les plans, les niveaux, les paliers, que sais-je encore, je n'y crois pas comme je ne crois pas non plus à une sorte de hiérarchie... Pourquoi vouloir compliquer ce qui est simple ?
Pour aller au-delà de votre question, la médiumnité, c'est vraiment quelque chose de simple. Avant une séance en public, je ne suis pas un régime particulier, je mange normalement, si j'ai envie de boire du vin rouge, je ne m'en prive pas. Ce n'est pas un petit excès qui va altérer mes faculté ou me boucher les chakras. Rien ne peut entraver le contact, si le message doit passer, il passera. Le reste n'est que foutaises !
Reynald ,nous sommes ravis de vous retrouver et de vous lire à nouveau, vous venez de signer ''Connexions avec l'Au-delà'', pourquoi ce livre ?
Reynald Roussel : Je voulais évoquer toutes les rencontres qui ont jalonné mon parcours. Les plus surprenantes d'entre-elles... Celles avec Jeanne d'Arc, Marie-Antoinette, Marlène Dietrich... Les plus importantes comme celle avec Hélène Bouvier que j'ai eu la chance d'accompagner pendant plusieurs années ou mon entretien privilégié avec Marthe Robin qui à l'époque m'a permis de me réconcilier avec l'Église.
Je voulais aussi répondre aux questions majeures que se posent tous ceux qui s'interrogent sur l'Au-delà : « Peut-on croire en l'esprit ? Qu'est ce qu'un médium ? Que se passe-t-il au moment de la mort ? Et puis évoquer les moments marquants des différentes séances de médiumnité que j'anime aux quatre coins de l'hexagone.
J'avais en tête ce projet d'écriture depuis 5 ans. Je suis aujourd'hui ravi de son succès qui laisse entrevoir l'idée que la vie après la mort est peut-être une réalité aux yeux d'un nombre grandissant de nos contemporains.
''Rencontre'' est le maître-mot de votre dernier ouvrage en date ''Connexions avec l'Au-delà'', des rencontres qui vous ont parfois permis de voyager dans des époques révolues. Vous les évoquez au fil des pages mais si il devait n'en rester qu'une ?
Reynald Roussel : Sans hésitation, ce serait ma rencontre avec Marie-Antoinette. Il y a plusieurs raisons à cela, ma passion pour l'histoire de France en général et mon intérêt en particulier pour le règne de Louis XVI et puis en marge de cet intérêt purement historique, j'ai toujours trouvé choquant la fin de la Reine de France, morte par décapitation, c'est tout simplement atroce.
D'ailleurs aujourd'hui encore quand je lis un ouvrage ou que je regarde un film sur sa triste destinée, je ressens toujours un véritable malaise. Heureusement, ce ne fut pas le cas lors de notre première rencontre.
Ce matin là, hormis quelques rares joggeurs, j'étais seul à me promener le long du grand canal de Versailles. Arrivé au Petit Trianon, je me suis laissé emporter par une succession d'images et d'odeurs d'une autre époque, je voyais des formes humaines qui se dessinaient dans cet environnement et puis la Reine m'est apparue, souriante, belle et nous avons entamé la conversation.
Elle est revenue sur les différents épisodes de son existence , jusqu'à son enfermement à la Conciergerie de Paris et sa fin tragique. Je me suis même aventuré à lui poser trois questions, chose que je ne fais jamais habituellement. On a entre autre évoqué la question du collier qui reste et restera toujours semble t-il un véritable secret d'état qu'elle tient à préserver.
Ce jour là, je suis entré dans une autre dimension comme d'autres médiums qui ont vécu une expérience similaire, comme quoi Versailles n'a pas perdu de sa magie...
Reynald Roussel dans une séance de médiumnité en public ( Aix-en-Provence-14/12/ 2008)
Aujourd'hui, vous êtes seul devant 200 à 300 personnes qui font parfois des centaines de kilomètres pour vous rencontrer. Dans ''Connexions avec l'Au-delà'', vous revenez sur ces instants privilégiés qui ne sont pas toujours vécus dans la sérénité...
Reynald Roussel : Vous pointez du doigt Chamberry où un certain nombre de personne avait confondu contact avec l'Au-delà et spectacle de Music Hall, bref, un très mauvais souvenir ! Mais heureusement avec humilité et modestie on arrive à relativiser ce type d'évènements somme toute rarissimes.
Ce jour là, mes guides m'ont plus que jamais aidé à ne pas perdre confiance. C'est pour cela que depuis ce jour de 2001, j'ai mis ce texte dans mes programmes : « Les rencontres ont pour objectif de donner un autre regard sur les épreuves de la vie. Les personnes en recherche de sensationnel, d'extraordinaire, d'apparitions ou autre chose de ce genre n'ont pas leur place dans mes rencontres car il ne s'y passe rien de tout cela.
Je ne cautionne aucune association ni aucun mouvement, quels qu'ils soient. Les contacts pris au cours de mes rencontres le sont en dehors de ma responsabilité (tels que diffusion de cartes de visites, tracts, prospectus, rendez-vous, etc.) proposés par des personnes (médiums, voyants, thérapeutes et autres).
Certains messages destinés aux personnes présentes lors de vos conférences, sont-ils difficiles à délivrer ?
Reynald Roussel : Oui mais tous ont un sens, quand des parents ont perdu leurs fils par suicide et qu'il se présente en me demandant de leur dire : « Vous n'y êtes pour rien » et qu'il explique ensuite son geste, ses parents aborderont différemment leur travail de deuil, cela peut sembler évident mais encore faut-il qu'on le leur dise, c'est mon rôle.
Je le fais en salle, je peux le faire en dehors de ce cadre même si ce n'est évidemment pas évident d'aborder quelqu'un pour lui restituer de tels messages. Je dois le faire, je peux évidemment chercher à prendre la fuite mais à coté, les guides insistent !
Croyez-moi, ce n'est pas toujours facile de surmonter ses hésitations. Il m'est arrivé de vivre ce type de situations dans de nombreuses circonstances eh bien presque à chaque fois, je me dis « mais qu'est ce que je fais avec ça ? J'ai beau appréhender les choses, il n'empêche que je dois aborder la personne alors j'y vais quand même.
Vous ne cessez de rappeler lors de vos séances en public que la médiumnité n'est pas de la voyance comme si le terme était encore aujourd'hui trop galvaudé. La médiumnité, c'est quoi au juste ?
Reynald Roussel : Ce n'est pas un don, c'est juste une faculté, en l'occurrence celle de servir d'intermédiaire entre deux mondes, celui des vivants et celui des désincarnés que nous côtoyons sans pour autant toujours le percevoir.
Il n'y a vraiment rien de divin dans tout cela.
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