la numérologie et le tarot
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la numérologie et le tarot
L’origine du tarot demeure obscure bien qu’on ait pu lui attribuer des sources égyptiennes puis, selon les études les plus récentes, une évolution à travers les traditions ésotériques de la kabbale, de l’alchimie et d’autres courants à travers les siècles. On possède encore à la bibliothèque nationale de paris, le tarot offert à Charles VI en 1392 pour le distraire. Avec les progrès de l’imprimerie, au XVe siècle, les jeux de tarot se répandent largement dans toute l’Europe[/size]
(le plus ancien tarot du monde)
]La richesse du symbolisme de ses cartes a inspiré et inspire toujours de nombreux artistes, d’où l’immense variété de ses jeux dont le plus classiquement utilisé reste le tarot dit « de Marseille », très répandu à partir du XVIII siècle
L’étymologie du mot tarot nous renvoie à ROTA, la roue de la vie et TORAH ; les juifs au moyen âge ont caché l’enseignement de la kabbale dans un jeu peint sur des planches de bois (lames).
De toute évidence le symbolisme des cartes du tarot réunit tous les archétypes sous jacents à toutes les représentations de l’univers par l’homme au cours de son histoire. Ce livre contient la « quintessence » du savoir et de la sagesse et, tels les vitraux et les sculptures des cathédrales, il instruit l’homme sur sa finalité et son chemin, et guide son intuition à la découverte de lui-même. Utilisé à des fins divinatoires, il révèle le degré de conscience de chacun et le stimule dans son évolution propre.
Le tarot se compose de 22 lames majeurs appelées arcanes (signifiant secret) et 56 lames mineurs.
Le nombre, vingt-deux, et en rapport avec les vingt-deux lettres de l’alphabet hébraïque et leurs symboles. Il exprime les vingt-deux pas de la création de l’univers et l’évolution de l’homme. C’est la quête du graal, la poursuite et l’accomplissement de notre perfection d’homme. C’est aussi la liberté, le libre arbitre.
Les 56 lames mineures
Se répartissent en QUATRE familles de QHATORZE lames chacune (bâtons, épées, coupes et deniers). Elles sont en rapport avec le temps et l’espace : les quatre éléments, les quatre points cardinaux, les quatre saisons.
Le nombre QUATRORZE, arcane XIV, tempérance, est le temps de l’aboutissement, la fin des épreuves.
Le QUATRE représente l’élément « terre », ou nous fixons nos racines, l’élément »feu », d’où nous tirons notre énergie, l’ »air » notre intelligence et l’ »eau » notre affectif, notre foi.
De UN a NEUF les cycles vont nous permettre de dérouler notre action en harmonie avec le système de notre vie.
Les arcanes mineurs, par le nombre 56 (5+6=11), évoquent l’arcane XI, la force, et l’arcane V le pape, qui est ouverture, communication. Les cinq sens sont les portes qui nous ouvrent la voie vers notre sixième sens, l’amour et l’accomplissement.
La nombrologie se sert fréquemment des quatre éléments, des cycles de la numérologie et dans le tarot, elle utilise le message symbolique des 22 lames majeures.
Le bateleur 1 : entreprendre
Le nombre 1 : pair et impair a la fois, hermaphrodite, principe des autres nombres, le tout.
Personnage à la fois magicien et acrobate qui se produisait sur les places publiques et les ponts. Devant lui une table couleur chair (incarnation), champ ou sont disposés les outils de la transformation. Le bateleur, le créateur dispos des quatre éléments, denier, bâton, épée et coupe pour ENTREPRENDRE.
Son regard est tourné vers la gauche de la carte, il EST de toute éternité : UN n’a ni commencement ni fin. Son chapeau symbolise l’infini. La table possède trois pieds visibles, les trois perceptions, l’âme, le corps et l’esprit.
Il est multicolore : nous possédons mille facettes à développer, riches de potentialités mais nous sommes le « seul acteur » de notre vie,
Nous pouvons faire ou ne pas faire de miracles, laisser ces objets sur la table ou les transformer pour notre profit et celui des autres.
La papesse 2 : apprendre
Le nombre 2 : pair, passif, féminin, réceptif
Une femme se tient assise sur son trône, revêtue d’un manteau bleu(réceptivité à l’extérieur) sur sa robe rouge ( activité à l’intérieur), sur sa tête une tiare, symbole de sa vocation trinitaire. Un voile blanc (énergie cosmique) descend sur ses épaules. Elle est tournée vers la gauche de la carte : l’intériorité, le passé. Elle doit découvrir d’où elle vient, qui elle est. Un grand voile de couleur chair est tendu derrière elle ; il cache le secret à découvrir et protège aussi de la trop grande lumière de l’esprit.
Dans ses mains, elle tient un livre, le livre de la vie, le livre de la dualité. Sur les pages du livre, HUIT lignes à droite et HUIT lignes à gauche : « ce qui est en bas est comme ce qui est en haut » ce qui est à gauche est comme ce qui est à droite, ce qui est dedans est comme ce qui est dehors. C’est le livre de la connaissance dont le texte reste illisible et secret pour le non initié. Nous devons APPRENDRE ce secret en nous et lire le livre de notre vie d’être humain. Un rayon d’or, jailli du cœur de la papesse, l’éclaire dans son milieu : c’est la lumière de l’amour qui génère l’équilibre de l’univers.
HUIT est équilibrent, union du ciel et de la terre.
HUIT et HUIT fond SEIZE, arcane de la maison dieu, harmonie des lois intérieures et extérieures, ouverture de notre corps à l’esprit.
L’impératrice 3 : comprendre
Nombre 3 : impair, actif, masculin
Personnage à double visage : à gauche, ingrat et douloureux, à droite, apaisé, l’œil immense, tourné vers l’action, le devenir…
« Tu enfanteras dans la douleur », naître à soi-même dans la souffrance mais pour COMPRENDRE et aller vers la beauté, le visage de l’impératrice nous le promet. Sa couronne forme un triangle, enfermant la couleur rouge : intensité de l’esprit, activité de l’intelligence. Deux lourdes ailes servent de dossier : les voiles de chair de la papesse ont pris forme et promettent l’envol de l’humanité vers le ciel. Le siège, le muret de gauche, l’aileron apparaissant à droite, tout est couleur chair et parle de l’intelligence du corps.
Dans l’écusson, l’aiglon déploie ses jeunes ailes et regarde vers la droite de la carte, vers l’avenir. L’aigle symbolise l’esprit et c’est à travers nos cellules, à travers l’intelligence de notre corps, que nous atteindrons, que nous concevons l’esprit.
L’intelligence est partout dans l’univers, sur notre planète, dans la nature minérale, végétale et animale. Elle prend naissance dans la matière comme l’enfant se développe dans le ventre se sa mère. Le petit aigle est enfermé, protégé par le bras et le corps de l’impératrice ; il prend déjà toute la place dans la poche blason, il veut sortir, voler, il est prêt à conquérir les cimes.
Le sceptre est à l’image de la terre surmontée d’une croix. Il est penché, orienté vers l’action et sort du ventre du personnage : nous nous enfantons, nous enfantons le monde ; la croix rappelle notre vocation horizontale et verticale, le ciel et la terre.
L’empereur 4 : prendre :
Nombre 4 : pair, passif, féminin, réceptif
]Un homme mûr, à demi assis sur un trône couleur chair, le trône de l’humanité, regarde le chemin déjà parcouru. Il tient bien droit, le même sceptre que l’impératrice : nous sommes bien dans la même histoire.[/size]
Sa couronne descend en volute et trace une ébauche du signe de l’infini vers le bas, vers la terre. Sa main tient fermement sa ceinture. Son collier est en épi de blé : nous avons déjà une récolte, une richesse symbolisée par le blé.
L’aigle a grandi ; il est devenu adulte, ses pattes sont bien plantées sur le sol et, les ailes déployées, fortes et solides, il attend. Placé dans un blason plus ourlé et raffiné
que le précédent, il regarde dans la même direction que l’empereur, vers la gauche de la carte, le chemin parcouru.
Les jambes croisées du personnage forment la pierre cubique, la terre, socle sur lequel nous devons nous appuyer. « tu es pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon église », tu es terre, matière, et dans cette terre , je bâtirai l’église de l’esprit.
L’empereur prend sa place, prend son pouvoir. Nous devons PRENDRE confiance en nous, devenir conscients de nous même.
La couleur bleue du vêtement indique l’état de réceptivité tandis que le rouge du manteau et de la coiffe sont le signe d’une activité continue. Dans le passé, la graine PREND racine et poursuit sa croissance calmement et intelligemment.
Les pieds déchaussés de l’empereur nous rappellent la fragilité et cette stabilité, elle n’est qu’une étape pour nous assurer, nous rassurer. Nous ne devons pas nous y arrêter mais continuer ; d’ailleurs, l’empereur n’est pas complètement assis, il se pose, se repose avant de continuer son chemin.
UN : entreprendre
DEUX : apprendre
TROIS : comprendre
QUATRE : prendre
Les premiers pas, les premières étapes à franchir avant la véritable réalisation.
Le pape : 5 : communiquer :
Nombre 5 : impaire, masculin, actif.
De la première à la quatrième lame, les personnages étaient solitaires, à partir de la cinquième, ils sont souvent plusieurs. Chaque personnage nous représente à des moments différents de notre vie.
Le pape tourne le dos a l’empereur : à partir de là, commence un nouveau chemin.
Il est orienté vers la droite de la carte ; à ses pieds, deux personnages lui font face. Nous allons apprendre à découvrir l’autre, les autres, à communiquer, à échanger, à recevoir, à donner.
A partir du CINQ, nous allons aussi commencer à découvrir l’autre en nous, notre côté féminin et notre côté masculin, notre yin et notre yang, intimement mêlés.
Le pape représente le pont entre notre partie ciel et notre partie terre. Il est assis sur un trône blanc (cosmos), derrière lui, deux colonnes bleues (réceptivité).
Il est le canal de notre ouverture vers le ciel. Le personnage à gauche de la carte est béni, sa tonsure, couleur or, nous l’annonce ; sa main droite est ouverte pour recevoir et son geste évoque la confiance totale. L’autre lève le bras gauche, il vient de l’extérieur (une partie de son corps sort de la lame). Sa main plonge dans le vêtement bleu du pape, elle prie, elle demande, elle vient puiser dans l’intériorité la partie qui lui manque. Personnage féminin à gauche, masculin a droite. Les deux disciples sont en dessous de la ligne horizontale du grand mur blanc du fond ; seule l’union symbolisée par le pape permet de dépasser cette ligne et de se diriger vers le haut.
Le regard et la bénédiction du pape se posent sur le personnage de droite, le côté de l’action : nous sommes seuls à pouvoir répondre à nos propres questions.
Sa main à droite, gantée, tient la crosse à trois étages, elle-même appuyée sur une colonne : c’est le grand appel à la communication d’en haut, vocation du ciel et de la terre réunis dans la croix, croix que l’on voit encore sur le gant.
Les cheveux du personnage de gauche tourne vers la droite, et ceux de celui de droite vers la gauche : attirance irrésistible des contraires, yin-yang, et dans la communication retrouvée, le retour à l’unité hermaphrodite. Il ne s’agit pas d’être ni homme ni femme, mais pleinement l’un et l’autre dans l’extase du UN, entendre, écouter et communiquer dans notre parfaite plénitude.
L’amoureux : 6 : aimer :
Nombre 6 : pair, passif, féminin, réceptif.
Un jeune homme, les jambes et les pieds nus, se tient entre deux femmes. Son pied à gauche est solidement planté sur le sol tandis que l’autre est dirigé vers la droite de la carte, le genou légèrement fléchi. Il est en déséquilibre, prêt à faire le premier pas : pour avancer, nous devons nous « déséquilibrer » à chaque instant pour ne pas stagner dans l’immobilité. Le visage et le regard de l’amoureux sont tournés vers la femme de gauche, plus âgée et portant un chapeau, ce qui signifie toujours dans le tarot « être missionné », avoir un rôle à jouer. Son rôle est celui de la mère : de la main droite (activité), elle pousse son fils vers la vie, vers l’amour de la femme et de l’autre main, elle le retient à l’épaule.
Sur cette lame sont représentées toutes formes d’amour : l’amour vital de la femme qui préside à la naissance et qui accompagne les premiers pas dans la vie. Sans lui, aucun amour n’est possible sans difficultés. L’absence de la mère ou sa trop grande possessivité sont un lourd handicap pour la vocation de l’amoureux.
L’autre femme, jeune, symbolise l’amour humain, l’union du féminin et du masculin. L’amoureux et sa compagne ont tous les deux une chevelure blonde illuminée par le soleil. La jeune femme pose sa main droite sur le cœur de l’amoureux et retient son manteau de la main gauche, ce qui est un signe de protection. Le jeune homme aussi semble se protéger, dans sa casaque raide comme une armure et multicolore comme les mille et une facettes de l’amour.
L’amour humain est fragile et ne peut que cautionner par le personnage de gauche, la mère, notre éducation, nos origines, notre enfance, tout ce qui nous vient de notre passé, de nos ancêtres.la robe rouge de la femme âgée symbolise le don total de la mère, le vêtement bleu de la femme amoureuse symbolise l’amour reçu dans la totalité de son être. Le vêtement multicolore indique l’idée de donner et de recevoir en même temps. En haut de la carte, cupidon, se détachant sur un soleil, tire une flèche blanche avec un arc blanc : symbole de l’amour cosmique. La pointe de l’arc repose sur son bas ventre et parle d’amour sexuel. L’autre extrémité touche son aile et un rayon bleu du soleil : réceptivité dans la partie ciel de la lame.
Le petit cupidon est un enfant comme l’amour humain. Sa chevelure aux boucles d’or est la même que celle du jeune couple. Les rayons bleus du soleil rappellent que l’amour est infini et qu’il unit le ciel est la terre. Ses rayons rouges tracent le chemin d’une création toujours renouvelée : l’amour est en marche, au début de sa route. Dans le nom L AMOUREUX, il faut remarquer que les U sont indiqués par V , le CINQ, pour rappeler que nous venons de passer par le pape, symbole de la communication. Dans cette lame, sont représentées toutes les formes de l’amour terrestre, amour de la mère, amour actif de l’homme, amour réceptif de la femme et vocation de l’amour divin, mais à l’état infantile. Tous sont entremêlés, l’un ne peut vivre sans l’autre, tous les personnages se touchent, AIMER ne peut exister sans toutes ces facettes, sans toutes ces couleurs.
Cette lame s’appelle l’amoureux et non l’amour ; nous sommes tous amoureux de l’amour avec des lunettes de soleil en forme de cœur. L’amour vrai est à construire.
Le chariot : 7 : triomphe, repos :
Nombre 7 : impair, actif, masculin.
Un jeune prince de théâtre se tient dans un char tiré par deux chevaux. L’un est rouge, l’autre bleu (actif-réceptif).la couleur chair du chariot représente notre humanité en marche. Le prince (c'est-à-dire nous) n’a pas de rênes, il ne conduit pas le char : sa main est posée sur sa hanche et dans la main à gauche, il tient un sceptre de comédie. Sur sa tète est posée une couronne : nous avons un rôle à jouer et nous sommes le roi de notre propre vie. Ses épaules sont couvertes par deux masques : des rôles différents pèsent sur os épaules et nous pouvons jouer toutes sortes de personnages, prendre différents visages mais nous devons trouver notre véritable visage, notre réalité, notre vérité.
Son carrosse carré surmonté de quatre colonnettes symbolise la terre, de même que les chevaux. Sur l’écusson : deux initiales, S M, soufre-mercure, métaux qui sont à la base du GRAND ŒUVRE DES ALCHINISTES.
Au dessus des deux colonnes rouges et des deux colonnes bleues (équilibre des pôles actifs est passifs) une tenture de couleur chair, comme un lourd rideau de théâtre, nous indique que la présentation est commencée mais nous cache encore les coulisses.
Les roues sont tournées dans des directions opposées et les chevaux, dont on ne voit pas l’arrière- train, semble tirer à hue et à dia, l’un vers la droite, l »autre vers la gauche.
Personne ne conduit ni ne dirige l’évolution de notre humanité mais les trois regards, les trois têtes, celles des animaux et du jeune homme, sont dirigées vers la gauche de la carte car tout ce qui est créé, toute vie à peine commencée tend vers ce but unique : l’amour( il regarde l’amoureux). Il peut bien y avoir des guerres, des souffrances, la haine, la mort, irrémédiablement nous allons vers la beauté et les divisions passagères sont sources de connaissances pour nous ramener au sixième jour de la création.
C’est le but de notre aventure, rien ne pourra nous empêcher de devenir le meilleur de nous-mêmes, rien ne pourra empêcher l’humanité de se transcender et de tendre vers la perfection. Cette comédie qui nous semble si souvent absurde a un but et les milliards de formes de vie possible sont le plus sûr garant de la réussite finale. Une espèce disparaît ? qu’importe, la vie prendra d’autres formes, d’autres chemins. Soyons comme le jeune prince, bien campés au cœur de nous-mêmes, vrais, sincères, attentifs, sans jamais quitter des yeux le but que nous voulons atteindre. Le char nous emmènera au milieu des vicissitudes et des échecs, à l’ineffable ; nous avons quitté le paradis, c’est pour y revenir en TRIOMPHATEURS.
La justice : 8 : loi de la vie :
Nombre huit : pair, passif, féminin, réceptif.
Un personnage féminin est assis en face sur un trône de couleur or dont le dossier, incurvé vers le ciel, laisse voir un visage impavide et sévère. Sa coiffe est formée de trois niveaux circulaires ornés d’un cercle, le tout surmonté d’une couronne royale. Le cercle frontal symbolise peut-être le troisième œil. Sa main à gauche tient verticalement une épée en or : épée est en relation avec l’élément air et représente l’esprit, l’intelligence. Dans sa main à droite, elle tient le fléau d’une balance à la hauteur du cœur. Le plateau à gauche est plus petit et se détache sur le rouge de la robe ; celui de droite est plus gros et plus lourd, il repose sur le manteau bleu. Pourtant le fléau reste bien droit. Ce qui n’a pas le même poids pèse le même poids : deux poids, une seule mesure au fléau du cœur…
Cette lame de la justice nous dit que ce qui EST, EST.
Ce qui est noir est noir, ce qui est rouge est rouge, mais l’infiniment petit est identique à l’infiniment grand. Le plateau à droite de la carte est plus lourd, nous allons vers l’infiniment grand. Le visage de la justice est sans expression, il n’est ni beau ni laid, c’est la LOI ; il va falloir comprendre le mode d’emploi de ce cadeau : LA VIE.
Ses vêtements sont souples et harmonieux car la justice tranche et décide, rend les choses claires et nettes mais ce peut être dans une forme douce et souple. La justice est la porte de l’âge adulte comme le bateleur était la porte de l’enfance. Elle nous dit : « HALTE ! Si vous voulez passer, évoluer, devenir adultes, pesez bien ce qui ne pèse pas le même poids, ce qui ne se ressemble pas. L’étoile, c’est vous, la fourmi, c’est vous ; tout est vie, identique sous formes différentes. » La justice est le contraire du sectarisme. Elle nous apporte l’équilibre nécessaire, la droiture, la rigueur, la décision, la netteté ; elle nous oblige à nous regarder en face et à nous positionner nous-mêmes dans la clarté et l’amour.la loi de la vie n’est pas la lois des hommes. Comprendre la loi, c’est découvrir comment les forces de l’univers fonctionnent et apprendre à s’en servir.
L’Hermite : 9 : chercher :
Nombre 9 : impair, actif, masculin.
Un vieillard, aux lourds vêtements, revient sur ses pas, éclairant le chemin déjà parcouru : LE NEUF, fin de cycle, retour au UN. Il s’appuie sur le bâton, symbole comme la lanterne des énergies du feu. Il est de couleur chair comme son visage et ses mains. Sa robe que l’on voit à gauche de la carte est rouge, signe de grande activité intérieure ; son manteau, à droite, est bleu : signe de réceptivité extérieure. L’intérieur de son manteau est éclairé d’or, riche d’énergie, or que l’on retrouve au pompon de sa capuche sur ses épaules. Sa tête est nue : l’activité cérébrale est laissée de côté pour le moment, la RECHERCHE n’est qu’intérieure malgré le savoir et l’intelligence très riche. Le sol est strié de même que la robe et le manteau ; trois plis également sur le front de l’Hermite, signe du temps, de l’âge. Il ne se presse pas, il retourne en arrière avant de continuer sa route : peut-être a-t-il oublié quelque chose ? La lanterne est faite de trois panneaux, symboles de nos trois perceptions : AME-CORPS-ESPRIT.
L’Hermite nous pousse à ne rien laisser au hasard, à être infiniment attentifs avant de continuer, à prendre le temps. Il nous oblige à admettre notre part de solitude. « solitaire mais solidaire », disait Albert camus. Notre véritable connaissance prend le temps D’ETRE avant de FAIRE. Cette lame se retourne vers la justice : vérifier ce qui est clair avec la lumière de la lanterne, le message de la porte de l’âge adulte.
La roue de fortune : 10 : mouvement, révolution :
Nombre 10 : pair, passif, féminin, réceptif.
Sur une roue à six rayons, trois animaux vivent un destin différent. Comme dans les rêves, chaque personnage nous représente nous-mêmes. A gauche, un animal mi-singe, mi-dragon, couleur chair, plonge vers le bas. Il fait la grimace et nous regarde droit dans les yeux. Sa descente est la nôtre et nous sommes attachés, comme lui, à cette ROTA, loi inexorable de notre vie-souffrance. Mais nous pouvons transformer le plomb en or ; dans chaque épreuve se trouve un cadeau, une évolution. Une révolution de la roue et nous remontons, inondés de soleil, nous avons compris quelque chose. Parfois, c’est plus long et difficile, nous n’en finissons pas de défaire les papiers et les ficelles, puis soudain, tout se dénoue, et la remontée commence, suivie d’autres descentes et de remontées…. Souffrances et joies alternent jusqu’au jour ou nous atteignons définitivement la place du troisième personnage, le petit sphinx placé tout en haut de la lame, prés du nombre, prés de l’esprit. Alors, nos ailes spirituelles (rouges, couleur de l’activité) poussent vigoureusement, la totalité de notre être est en état de réceptivité(le corps est bleu). Sur la tête une couronne à cinq dents, nos cinq sens, la communication, l’homme. Le sphinx porte une épée, l’épée de l’esprit, de l’intelligence cosmique, qu’il dresse victorieusement vers la droite de la carte (l’avenir) et vers le haut (l’esprit universel). Il sourit, béat, rien ne peut plus le détruire, illusionner, le perdre : il est stable. Son épée part du cœur, du centre de lui-même ; il est au-delà du plaisir et de la souffrance, tout à la joie de sa vocation spirituelle. Cette lame évoque l’histoire de la chute de l’homme dans la matière et de sa remontée vers l’esprit à travers des milliards de formes. Elle évoque aussi la chute de l’esprit vers le minéral, le végétal et enfin le monde animal (tous les personnages sont des animaux avec une queue). Nous ne sommes pas encore totalement homme et le sphinx qui est en nous-mêmes, au sommet de nous-mêmes, dans notre partie ciel, garde la porte de l’esprit. A la question du sphinx à Oedipe : » qui est à quatre pattes au début de sa vie, à deux pattes au milieu et à trois pattes à la fin de sa vie ? », La réponse est : « l’homme. »
Pour ne pas mourir et devenir le meilleur de nous-mêmes, nous devons connaître la réponse. A quatre pattes au début de la vie : la création. QUATRE est le symbole de la terre et des quatre éléments, symbole des racines de l’incarnation à travers la matière.
A deux pattes au milieu de la vie : l’homme qui a trouvé sa verticalité mais aussi dualité, division. Pas de vie sans cette opposition créatrice : homme-femme, mal-bien…
A trois pattes à la fin de sa vie : TROIS représente l’âme, le corps et l’esprit enfin en harmonie. L’homme trinitaire atteint son apogée et peut commencer sa remontée dans la lumière. Le visage épanoui et heureux du sphinx est bleu-vert ; le jaune s’est mêlé au bleu. Les énergies de la couronne or sont intégrés ; nos cinq sens réunis dans la tête les ont assimilées, digérées.
LE DIX est le nombre de la REVOLUTION, du recommencement, enrichi à chaque fois de plus de connaissances et d’expériences, une chance nouvelle de répondre au sens de l’aventure terrestre.
ROUE : elle tourne, change, ce qui est e haut va en bas et vice versa.
FORTUNE : dans le sens de « bonne est mauvaise fortune ».
FORTUNE=FORT en UN . PRENDRE FORCE ET UNITE .
La force 11 : force :
Nombre 11 : impair, actif, masculin.
Le nombre est masculin, formé du X, la roue de fortune, révolution et du I, le bateleur, entreprendre.
Le nom est féminin comme le personnage de la lame qui évoque bien force, puissance et maitrise. Il s’agit de prendre sa vie en main dans une nouvelle action forte. La carte nous montre une jeune femme, coiffée d’un chapeau en forme de huit (l’infini) et maîtrisant doucement un lion, symbole du feu, de l’énergie. La tête du lion s’appuie sur le bas-ventre de la femme, contre sa robe bleue : réceptivité et intégration de toutes les énergies.
Les mains et les poignets du personnage sont de couleur chair et entrouvrent la gueule de l’animal dont on voit les dents. Elle ne craint rien, il est apprivoisé. Au poignet à droite, elle porte un bracelet de FORCE orné de quatre clous, symboles de la terre. Son manteau rouge, à gauche, force violente et active, fait pendant avec l’autre côté de la carte ou domine la couleur or, force maîtrisée dans l’avenir, intégrée, transformée. Nous trouvons notre force, notre pouvoir en puissant dans nos énergies. Toutes les énergies de l’univers comme l’énergie sexuelle ou la colère sont des armes précieuses de vie et d’évolution. Il ne faut ni les refuser ni les occulter mais les intégrer pour s’en servir, les avoir à disposition. La tête du lion s’arrête au bas ventre de la jeune femme : rendre à césar ce qui est à césar, à la terre ce qui est à la terre(les énergies de la terre pour la terre). Le chapeau représente l’infini : rendre à dieu ce qui est à dieu. Le visage, comme dans l’arcane de l’impératrice, présente deux aspects : la partie du visage que nous voyons à gauche semble soucieuse, de nombreuses rides la marquent jusqu’au bas du cou et la partie bleue de la coiffe (réceptivité) reçoit au passage les énergies violentes et douloureuses (rouge de l’épaule et du manteau). Les cheveux sont dénoués mais les bras, de couleur or, se portent vers la droite de la carte. L’autre partie du visage respire calme et beauté, la chevelure est ordonnée. De ce côté, la coiffe est or et blanche : énergies cosmiques et humaines intégrées. Cette fois encore, le symbolisme de la lame nous montre que devenir est la beauté et la maîtrise et que nous devons transformer la puissance de nos énergies en force, calme et volupté. Le pied droit, nu dans une sandale, se dirige vers l’avenir (nombre ONZE, actif). Sa couleur chair rappelle qu’il s’agit de la marche de l’humanité et de son incarnation, vers l’intégration des énergies. Le corsage, lacé, en forme de grand V ouvert vers le haut et de couleur or montre l’importance de la respiration et de l’ouverture de la poitrine pour atteindre la maîtrise. La douceur souriante de la partie droite du visage confirme que force est synonyme d’apprivoisement.
Le pendu : 12 : naissance à une autre forme de communication :
Nombre 12 : pair, passif, féminin, réceptif.
Un homme suspendu par le pied gauche, la tête en bas, à une corde blanche (énergie cosmique), entre deux arbres. Le pied, bleu (réceptif), ,’est tenu que par le talon ; les jambes sont habillées de rouge(grande activité vers le haut), l’une est fléchie, formant un carré rappelant le symbole de l’empereur : la pierre cubique(« tu es pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon église »). L’incarnation de l’homme racine dans la terre, dans la matière, permet la construction de l’église (de la perfection de l’arbre tout entier).
La corde du pendu est fixée à un clou de couleur or placé très exactement sous le II du nombre XII, elle est fixée à l’esprit, à l’intelligence, au fait de l’arbre si légèrement que le pendu peut tomber à tout moment.
Il semble parfaitement à l’aise, la tête en bas. Il est comme le cosmonaute relié à sa fusée lors d’une sortie dans l’espace ou le scaphandrier marchant au fond des mers, sécurisé par son lien avec le bateau. Descente dans les profondeurs de notre côté pile… silence, arrêt nécessaire pour écouter, entendre et recevoir les messages intérieurs ( la chevelure bleue indique une réceptivité totale de l’esprit, un arrêt de l’agitation du mental).
Les deux troncs d’arbre ouvrent le passage pour la descente et LA NAISSANCE A UNE AUTRE FORME DE VIE ET DE PERCEPTION comme s’ouvre le col de l’utérus pour laisser descendre l’enfant. Les branches gênantes et inutiles ont été fraîchement élaguées ; il y en a six de chaque côté (SIX : l’amoureux), il s’agit bien de la naissance à une autre forme d’amour.
Tandis que la corde est en contact avec le haut de l’arcane, l’esprit, les cheveux touchent le bas de la carte, le nom, les racines. Nous devons faire le silence dans notre tête et écouter le message de la totalité de notre corps.
Les bras sont derrière le dos, indiquant l’absence d’effort ou de travail sinon celui de rester volontairement immobile et attentif. Le sol semble s’ouvrir en forme de V pour accueillir la totalité de l’être vers une nouvelle conscience. Il est de couleur verte comme le feuillage (intelligence en haut et en bas), réceptivité de la graine semée dans la terre, avide de recevoir les énergies nécessaires qui lui permettront d’éclater plus tard dans toute sa perfection
Le haut de la casaque est bleu, fermé de six boutons sur un galon blanc : réceptivité à l’amour. Le buste reçoit, dans cette descente librement consentie, L AMOUR.
Le bas de la veste est jaune, énergie humaine ; il est orné de trois boutons blancs, perception trinitaire de l’homme et sa vocation cosmique (la couleur blanche). La ceinture blanche, placée à hauteur du nombril, évoque, comme les neuf boutons, les neuf mois de gestation et l’arcane de l’Hermite (temps, recherche, sagesse), l’idée de naissance.
Ce n’est pas la corde qui nous tient solidement attachés à notre intelligence, c’est « NOUS »(pierre cubique formée par les jambes rouges), qui devrons consciemment filtrer toute l’information avec notre esprit. Le pied bleu touche la corde de l’esprit.
Nous sommes l’arbre dont le tronc doit apporter la solidité et l’équilibre nécessaires quel que soit le renversement de situation. Arrêt, immobilité, silence, changement total de direction, telles sont les conditions nécessaires pour s’ouvrir à une autre forme de vision
Arcane sans nom :13 et le mat : sans nombre
Ces deux arcanes ne peuvent être considérés séparément : l’un est INNOMMABLE(ne peut être nommé), l’autre est IN-NOMBRABLE(ne peut être compté).
Le mat est l’incarnation, le souffle de l’esprit dans la matière tandis que l’arcane XIII est la désincarnation, la mort et aussi l’humus, tremplin de la renaissance et de la transformation éternelle. Mais dans ces deux lames, on retrouve le même mouvement, le même rythme et la même poussé irrésistible vers l’avant, vers plus de conscience, plus de connaissance.
La jambe droite du mat est en avant : extériorisation, apparence.
Dans l’arcane XIII, c’est la jambe gauche qui est en avant : la face cachée, le trou noir de l’espace.
Si le mat n’emporte, dans son aventure, que l’essentiel, son sac couleur chair symbolisant son incarnation, l’arcane XIII est dépouillé et nettoie tout ce qui est pourri ; sa marche inexorable l’oblige à liquider ce qui est derrière elle mais cette pourriture sera l’engrais de la prochaine moisson. Sa colonne vertébrale en forme d’épis de blé et l’activité de sa faux, dont la puissance est marquée par la couleur rouge, ne sont la promesse de même que les brins d’herbe de couleur or qui surgissent déjà çà et là.
On perçoit dans les deux lames la même énergie, accentuée par le parallélisme rigoureux du bâton du mat et du manche de la faux.
L’énergie cosmique, la vie, a un but, une mission dont chacun de nous est porteur. Ces deux lames sont notre libre arbitre :
ARCANE XIII : nous ne récoltons que ce que nous semons et nous devons nettoyer le terrain avant.
LE MAT : »tu quittes ton père, ta mère, tes biens pour te suivre toi-même. »
Tempérance : 14 : fin des épreuves.
Nombres 14 : pair et aussi deux fois SEPT, septième jour de la création, le repos.
QUATORZE évoque aussi la quatorzième et dernier station du chemin de croix, la fin de la souffrance, l’accomplissement d’un certain travail.
Une jeune femme un peu ronde étire ses ailes encore lourdes et verse l’eau d’un vase bleu (réceptivité) dans un vase rouge (activité). L’énergie cosmique (la couleur blanche) passe librement : c’est »la fée électricité ».
Le vase bleu se détache sur la partie rouge de sa robe et le vase rouge, sur la partie bleue. Sur cette lame, tout est harmonie. Le vêtement s’étale souplement autour du personnage. La couleur or de la ceinture et du haut de la poitrine indique les chakras libérant leurs énergies.
La fleur rouge fixée dans sa chevelure bleue montre que l’arbre est en fleurs et que si nous n’avons pas encore le fruit de la conscience et de l’amour, nous en avons tout au moins les prémices : harmonie, repos, joie de vivre. L’effort achevé, il est possible de jouir du travail accompli.
Cette lame montre la libre circulation entre le yin et le yang, entre la réceptivité et l’activité, entre notre côté féminin et notre côté masculin.
Le visage de tempérance est légèrement tourné vers la gauche de la carte comme jetant un regard sur le chemin parcouru. Prendre son temps, jouir d’un repos bien mérité dans l’inactivité tandis que circule la grande action libératrice des énergies.
Le diable :15 : concrétisation.
Nombre 15 : impair, actif, masculin.
Par le DIX, il évoque « révolution » et par le CINQ, « échange et communication ».
Le diable est la porte et le gardien de l’âge cosmique. Cette lame indique clairement que l’homme est un arbre dont les racines, le tronc et le feuillage sont le corps, l’âme et l’esprit. Le gardien de l’arcane suivant, « la maison dieu », est la pour nous rappeler qu’aucune ouverture sur la spiritualité n’est possible sans les pieds enracinés des diablotins (féminin-masculin). C’est la matière qui génère l’esprit et nous somme liés à une enclume, le travail puissant et incessant de cette incarnation. Les mains des diablotins sont croisées dans leur dos car ils ne peuvent rien faire d’autre qu’évoluer par l’esprit. L’homme n’est pas achevé. Dieu fait homme est une aventure en pleine expansion dont nous sommes les acteurs. La graine dans la terre, l’humus noir, reçois les énergies puissantes et nourricières du sol couleur or. Le bleu des jambes du diable indique qu’il reçoit cette matière et s’en nourrit. Le rouge de la ceinture montre l’importance de la sexualité et de la reproduction dans la création.
Les ailes bleues de chauve-souris symbolisent l’esprit inconscient enfermé dans la nuit du corps (intelligence des cellules). Le sommet du crâne, orné se branchages de couleur or, est au contact du X, au sommet de l’arcane, nous rappelant que nous allons vers une évolution, une révolution des énergies de l’esprit.
Notons les quatre doigts informes à gauche de la carte : la matière n’est pas achevée. Le CINQ, chiffre de l’homme et de la cinquième étape de la création, aboutira dans l’arcane du monde.
De l’autre côté, à droite, se tient le devenir : l’épée blanche de l’intelligence cosmique est plantée dans la tête du diablotin (masculin actif). Lui-même plante ses pieds en forme de racines dans l’humus de la terre.la pointe de l »épée transperce l’aile bleue qui s’ouvre vers le haut de l’arcane : notre corps est notre paratonnerre pour nous éviter d’être électrocutés par la puissance de l’esprit divin.
La maison dieu : 16 :la fête :
Nombre 16 : pair, féminin. Il est composé de DIX, « évolution et révolution », et de SIX, « amour ».
Le temple, le corps de l’esprit. Le U de dieu est représenté par le signe V. CINQ indiquant l’ouverture vers le haut.
Une tour, puissante et solide, occupe presque toute l’arcane. Sa base est large tandis que le sommet (dernier chakras) se soulève, laissant pénétrer à l’intérieur un panache d’énergie et de feu. Sur ses parois s’ouvrent trois petites fenêtres bleues (réceptivité et aspect trinitaire). Sa couronne de quatre créneaux symbolise la terre, la matière, tout à coup énergisée, sanctifiée. Dix-huit bulles à gauche (arcane XVIII, la lune) et dix-neuf bulles à droite (arcane XVIIII, le soleil) traduisent la puissance du cosmos. Le feu ressemble à des plumes ou des ailes et jaillit de l’angle droite, en haut de la carte. Le rideau s’est déchiré ; avec cette lame de la maison dieu, nous enfin ne pas être brûlés par la lumière, nous sommes assez solides, assez construits pour recevoir. Le tronc de l’arbre est sorti victorieux du sol( couleur de l’énergie), la terre peut communiquer avec le ciel. Les racines donnent naissance aux branches de l’esprit.
Les personnages paraissent libres et heureux ; celui de gauche marche sur les mains comme les bateleurs du moyen âge. Celui de droite touche de son index une feuille sortie du sol. Leur visage est épanoui, leur chevelure bleue indique leur état de réceptivité. Tout est lumineux, clair et heureux.
La création rencontre son créateur, les plantes sortent de la terre, la nature et le sol exultent ; pure clarté de l’amour. Par son nombre pair, cette lame est passive : il n’y a rien d’autre à faire sinon ETRE dans l’instant et dans une intensité absolue.
l
L’étoile 17 : arrêt de la demande :
Nombre 17 : impair, actif, masculin. Avec le DIX, « révolution » et le SEPT, « jour de repos ».
Une jeune femme, à demi agenouillée, verse l’eau (bleue) de ses deux récipients rouges dans les eaux bleues d’une flaque. La pointe de son pied droit est sur le L de L’étoile et l’eau du vase dans sa main gauche coule sur le E d’Etoile : ELLE EST.
Son genou gauche est au-dessus des lettres IL de son nom et nous pouvons traduire cette lame par ELLE et IL, soit l’absence de dualité, au-delà du yin et du yang, du masculin et du féminin. Les deux vases ont la même couleur, la couleur du même amour. L’eau versée par la jeune femme communique avec l’eau du lac de l’arcane suivant, la lune.
C’est l’ARRET DE LA DEMANDE, remplacé par le don : versez de l’eau, don d’amour. Ce don est gratuit, on ne sait pas bien à qui l’on donne, l’eau se perd en bas de la lame ; il faudra découvrir l’arcane de la lune pour comprendre que cette eau n’est pas perdue et qu’elle va nourrir l’inconscient collectif dans lequel nous pouvons tous puiser.
En donnant, elle se purifie elle-même, se lave elle-même. En donnant de l’amour aux autres, elle le répand sur elle aussi ou en se donnant de l’amour à elle, elle en répand pour tous.
Elle est entièrement nue, vraie, sans artifices. La nudité n’apparaît qu’à partir des lames cosmiques.
Sa magnifique chevelure est bleue (« donnez et vous RECEVREZ »).
L’étoile donne sans compter et reçoit toute la lumière du cosmos sur la tête ; elle est inondée de l’éclat des sept étoiles et du soleil dans le ciel. Avec l’étoile, nous sommes sur la bonne route, les mains emplies de présents comme les rois mages qui dés vers la naissance divine, vers l’amour.
Comme eux, nous sommes sûrs de ne pas nous tromper, rien ne peut nous arriver. La plus petite action positive sera rendue au centuple.
Le jour ou nous ne demandons plus rien, nous recevrons tout. Les plantes on poussé et son devenues des arbres ; l’oiseau noir peut s’envoler vers le ciel, l’humus noir de la matière s’allège et se transforme en esprit, en intelligence et en compréhension.
] source: l'interprétation des nombres/ la nombrologie de claude de milleville
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] source: l'interprétation des nombres/ la nombrologie de claude de milleville
(le plus ancien tarot du monde)
]La richesse du symbolisme de ses cartes a inspiré et inspire toujours de nombreux artistes, d’où l’immense variété de ses jeux dont le plus classiquement utilisé reste le tarot dit « de Marseille », très répandu à partir du XVIII siècle
L’étymologie du mot tarot nous renvoie à ROTA, la roue de la vie et TORAH ; les juifs au moyen âge ont caché l’enseignement de la kabbale dans un jeu peint sur des planches de bois (lames).
De toute évidence le symbolisme des cartes du tarot réunit tous les archétypes sous jacents à toutes les représentations de l’univers par l’homme au cours de son histoire. Ce livre contient la « quintessence » du savoir et de la sagesse et, tels les vitraux et les sculptures des cathédrales, il instruit l’homme sur sa finalité et son chemin, et guide son intuition à la découverte de lui-même. Utilisé à des fins divinatoires, il révèle le degré de conscience de chacun et le stimule dans son évolution propre.
Le tarot se compose de 22 lames majeurs appelées arcanes (signifiant secret) et 56 lames mineurs.
Le nombre, vingt-deux, et en rapport avec les vingt-deux lettres de l’alphabet hébraïque et leurs symboles. Il exprime les vingt-deux pas de la création de l’univers et l’évolution de l’homme. C’est la quête du graal, la poursuite et l’accomplissement de notre perfection d’homme. C’est aussi la liberté, le libre arbitre.
Les 56 lames mineures
Se répartissent en QUATRE familles de QHATORZE lames chacune (bâtons, épées, coupes et deniers). Elles sont en rapport avec le temps et l’espace : les quatre éléments, les quatre points cardinaux, les quatre saisons.
Le nombre QUATRORZE, arcane XIV, tempérance, est le temps de l’aboutissement, la fin des épreuves.
Le QUATRE représente l’élément « terre », ou nous fixons nos racines, l’élément »feu », d’où nous tirons notre énergie, l’ »air » notre intelligence et l’ »eau » notre affectif, notre foi.
De UN a NEUF les cycles vont nous permettre de dérouler notre action en harmonie avec le système de notre vie.
Les arcanes mineurs, par le nombre 56 (5+6=11), évoquent l’arcane XI, la force, et l’arcane V le pape, qui est ouverture, communication. Les cinq sens sont les portes qui nous ouvrent la voie vers notre sixième sens, l’amour et l’accomplissement.
La nombrologie se sert fréquemment des quatre éléments, des cycles de la numérologie et dans le tarot, elle utilise le message symbolique des 22 lames majeures.
Le bateleur 1 : entreprendre
Le nombre 1 : pair et impair a la fois, hermaphrodite, principe des autres nombres, le tout.
Personnage à la fois magicien et acrobate qui se produisait sur les places publiques et les ponts. Devant lui une table couleur chair (incarnation), champ ou sont disposés les outils de la transformation. Le bateleur, le créateur dispos des quatre éléments, denier, bâton, épée et coupe pour ENTREPRENDRE.
Son regard est tourné vers la gauche de la carte, il EST de toute éternité : UN n’a ni commencement ni fin. Son chapeau symbolise l’infini. La table possède trois pieds visibles, les trois perceptions, l’âme, le corps et l’esprit.
Il est multicolore : nous possédons mille facettes à développer, riches de potentialités mais nous sommes le « seul acteur » de notre vie,
Nous pouvons faire ou ne pas faire de miracles, laisser ces objets sur la table ou les transformer pour notre profit et celui des autres.
La papesse 2 : apprendre
Le nombre 2 : pair, passif, féminin, réceptif
Une femme se tient assise sur son trône, revêtue d’un manteau bleu(réceptivité à l’extérieur) sur sa robe rouge ( activité à l’intérieur), sur sa tête une tiare, symbole de sa vocation trinitaire. Un voile blanc (énergie cosmique) descend sur ses épaules. Elle est tournée vers la gauche de la carte : l’intériorité, le passé. Elle doit découvrir d’où elle vient, qui elle est. Un grand voile de couleur chair est tendu derrière elle ; il cache le secret à découvrir et protège aussi de la trop grande lumière de l’esprit.
Dans ses mains, elle tient un livre, le livre de la vie, le livre de la dualité. Sur les pages du livre, HUIT lignes à droite et HUIT lignes à gauche : « ce qui est en bas est comme ce qui est en haut » ce qui est à gauche est comme ce qui est à droite, ce qui est dedans est comme ce qui est dehors. C’est le livre de la connaissance dont le texte reste illisible et secret pour le non initié. Nous devons APPRENDRE ce secret en nous et lire le livre de notre vie d’être humain. Un rayon d’or, jailli du cœur de la papesse, l’éclaire dans son milieu : c’est la lumière de l’amour qui génère l’équilibre de l’univers.
HUIT est équilibrent, union du ciel et de la terre.
HUIT et HUIT fond SEIZE, arcane de la maison dieu, harmonie des lois intérieures et extérieures, ouverture de notre corps à l’esprit.
L’impératrice 3 : comprendre
Nombre 3 : impair, actif, masculin
Personnage à double visage : à gauche, ingrat et douloureux, à droite, apaisé, l’œil immense, tourné vers l’action, le devenir…
« Tu enfanteras dans la douleur », naître à soi-même dans la souffrance mais pour COMPRENDRE et aller vers la beauté, le visage de l’impératrice nous le promet. Sa couronne forme un triangle, enfermant la couleur rouge : intensité de l’esprit, activité de l’intelligence. Deux lourdes ailes servent de dossier : les voiles de chair de la papesse ont pris forme et promettent l’envol de l’humanité vers le ciel. Le siège, le muret de gauche, l’aileron apparaissant à droite, tout est couleur chair et parle de l’intelligence du corps.
Dans l’écusson, l’aiglon déploie ses jeunes ailes et regarde vers la droite de la carte, vers l’avenir. L’aigle symbolise l’esprit et c’est à travers nos cellules, à travers l’intelligence de notre corps, que nous atteindrons, que nous concevons l’esprit.
L’intelligence est partout dans l’univers, sur notre planète, dans la nature minérale, végétale et animale. Elle prend naissance dans la matière comme l’enfant se développe dans le ventre se sa mère. Le petit aigle est enfermé, protégé par le bras et le corps de l’impératrice ; il prend déjà toute la place dans la poche blason, il veut sortir, voler, il est prêt à conquérir les cimes.
Le sceptre est à l’image de la terre surmontée d’une croix. Il est penché, orienté vers l’action et sort du ventre du personnage : nous nous enfantons, nous enfantons le monde ; la croix rappelle notre vocation horizontale et verticale, le ciel et la terre.
L’empereur 4 : prendre :
Nombre 4 : pair, passif, féminin, réceptif
]Un homme mûr, à demi assis sur un trône couleur chair, le trône de l’humanité, regarde le chemin déjà parcouru. Il tient bien droit, le même sceptre que l’impératrice : nous sommes bien dans la même histoire.[/size]
Sa couronne descend en volute et trace une ébauche du signe de l’infini vers le bas, vers la terre. Sa main tient fermement sa ceinture. Son collier est en épi de blé : nous avons déjà une récolte, une richesse symbolisée par le blé.
L’aigle a grandi ; il est devenu adulte, ses pattes sont bien plantées sur le sol et, les ailes déployées, fortes et solides, il attend. Placé dans un blason plus ourlé et raffiné
que le précédent, il regarde dans la même direction que l’empereur, vers la gauche de la carte, le chemin parcouru.
Les jambes croisées du personnage forment la pierre cubique, la terre, socle sur lequel nous devons nous appuyer. « tu es pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon église », tu es terre, matière, et dans cette terre , je bâtirai l’église de l’esprit.
L’empereur prend sa place, prend son pouvoir. Nous devons PRENDRE confiance en nous, devenir conscients de nous même.
La couleur bleue du vêtement indique l’état de réceptivité tandis que le rouge du manteau et de la coiffe sont le signe d’une activité continue. Dans le passé, la graine PREND racine et poursuit sa croissance calmement et intelligemment.
Les pieds déchaussés de l’empereur nous rappellent la fragilité et cette stabilité, elle n’est qu’une étape pour nous assurer, nous rassurer. Nous ne devons pas nous y arrêter mais continuer ; d’ailleurs, l’empereur n’est pas complètement assis, il se pose, se repose avant de continuer son chemin.
UN : entreprendre
DEUX : apprendre
TROIS : comprendre
QUATRE : prendre
Les premiers pas, les premières étapes à franchir avant la véritable réalisation.
Le pape : 5 : communiquer :
Nombre 5 : impaire, masculin, actif.
De la première à la quatrième lame, les personnages étaient solitaires, à partir de la cinquième, ils sont souvent plusieurs. Chaque personnage nous représente à des moments différents de notre vie.
Le pape tourne le dos a l’empereur : à partir de là, commence un nouveau chemin.
Il est orienté vers la droite de la carte ; à ses pieds, deux personnages lui font face. Nous allons apprendre à découvrir l’autre, les autres, à communiquer, à échanger, à recevoir, à donner.
A partir du CINQ, nous allons aussi commencer à découvrir l’autre en nous, notre côté féminin et notre côté masculin, notre yin et notre yang, intimement mêlés.
Le pape représente le pont entre notre partie ciel et notre partie terre. Il est assis sur un trône blanc (cosmos), derrière lui, deux colonnes bleues (réceptivité).
Il est le canal de notre ouverture vers le ciel. Le personnage à gauche de la carte est béni, sa tonsure, couleur or, nous l’annonce ; sa main droite est ouverte pour recevoir et son geste évoque la confiance totale. L’autre lève le bras gauche, il vient de l’extérieur (une partie de son corps sort de la lame). Sa main plonge dans le vêtement bleu du pape, elle prie, elle demande, elle vient puiser dans l’intériorité la partie qui lui manque. Personnage féminin à gauche, masculin a droite. Les deux disciples sont en dessous de la ligne horizontale du grand mur blanc du fond ; seule l’union symbolisée par le pape permet de dépasser cette ligne et de se diriger vers le haut.
Le regard et la bénédiction du pape se posent sur le personnage de droite, le côté de l’action : nous sommes seuls à pouvoir répondre à nos propres questions.
Sa main à droite, gantée, tient la crosse à trois étages, elle-même appuyée sur une colonne : c’est le grand appel à la communication d’en haut, vocation du ciel et de la terre réunis dans la croix, croix que l’on voit encore sur le gant.
Les cheveux du personnage de gauche tourne vers la droite, et ceux de celui de droite vers la gauche : attirance irrésistible des contraires, yin-yang, et dans la communication retrouvée, le retour à l’unité hermaphrodite. Il ne s’agit pas d’être ni homme ni femme, mais pleinement l’un et l’autre dans l’extase du UN, entendre, écouter et communiquer dans notre parfaite plénitude.
L’amoureux : 6 : aimer :
Nombre 6 : pair, passif, féminin, réceptif.
Un jeune homme, les jambes et les pieds nus, se tient entre deux femmes. Son pied à gauche est solidement planté sur le sol tandis que l’autre est dirigé vers la droite de la carte, le genou légèrement fléchi. Il est en déséquilibre, prêt à faire le premier pas : pour avancer, nous devons nous « déséquilibrer » à chaque instant pour ne pas stagner dans l’immobilité. Le visage et le regard de l’amoureux sont tournés vers la femme de gauche, plus âgée et portant un chapeau, ce qui signifie toujours dans le tarot « être missionné », avoir un rôle à jouer. Son rôle est celui de la mère : de la main droite (activité), elle pousse son fils vers la vie, vers l’amour de la femme et de l’autre main, elle le retient à l’épaule.
Sur cette lame sont représentées toutes formes d’amour : l’amour vital de la femme qui préside à la naissance et qui accompagne les premiers pas dans la vie. Sans lui, aucun amour n’est possible sans difficultés. L’absence de la mère ou sa trop grande possessivité sont un lourd handicap pour la vocation de l’amoureux.
L’autre femme, jeune, symbolise l’amour humain, l’union du féminin et du masculin. L’amoureux et sa compagne ont tous les deux une chevelure blonde illuminée par le soleil. La jeune femme pose sa main droite sur le cœur de l’amoureux et retient son manteau de la main gauche, ce qui est un signe de protection. Le jeune homme aussi semble se protéger, dans sa casaque raide comme une armure et multicolore comme les mille et une facettes de l’amour.
L’amour humain est fragile et ne peut que cautionner par le personnage de gauche, la mère, notre éducation, nos origines, notre enfance, tout ce qui nous vient de notre passé, de nos ancêtres.la robe rouge de la femme âgée symbolise le don total de la mère, le vêtement bleu de la femme amoureuse symbolise l’amour reçu dans la totalité de son être. Le vêtement multicolore indique l’idée de donner et de recevoir en même temps. En haut de la carte, cupidon, se détachant sur un soleil, tire une flèche blanche avec un arc blanc : symbole de l’amour cosmique. La pointe de l’arc repose sur son bas ventre et parle d’amour sexuel. L’autre extrémité touche son aile et un rayon bleu du soleil : réceptivité dans la partie ciel de la lame.
Le petit cupidon est un enfant comme l’amour humain. Sa chevelure aux boucles d’or est la même que celle du jeune couple. Les rayons bleus du soleil rappellent que l’amour est infini et qu’il unit le ciel est la terre. Ses rayons rouges tracent le chemin d’une création toujours renouvelée : l’amour est en marche, au début de sa route. Dans le nom L AMOUREUX, il faut remarquer que les U sont indiqués par V , le CINQ, pour rappeler que nous venons de passer par le pape, symbole de la communication. Dans cette lame, sont représentées toutes les formes de l’amour terrestre, amour de la mère, amour actif de l’homme, amour réceptif de la femme et vocation de l’amour divin, mais à l’état infantile. Tous sont entremêlés, l’un ne peut vivre sans l’autre, tous les personnages se touchent, AIMER ne peut exister sans toutes ces facettes, sans toutes ces couleurs.
Cette lame s’appelle l’amoureux et non l’amour ; nous sommes tous amoureux de l’amour avec des lunettes de soleil en forme de cœur. L’amour vrai est à construire.
Le chariot : 7 : triomphe, repos :
Nombre 7 : impair, actif, masculin.
Un jeune prince de théâtre se tient dans un char tiré par deux chevaux. L’un est rouge, l’autre bleu (actif-réceptif).la couleur chair du chariot représente notre humanité en marche. Le prince (c'est-à-dire nous) n’a pas de rênes, il ne conduit pas le char : sa main est posée sur sa hanche et dans la main à gauche, il tient un sceptre de comédie. Sur sa tète est posée une couronne : nous avons un rôle à jouer et nous sommes le roi de notre propre vie. Ses épaules sont couvertes par deux masques : des rôles différents pèsent sur os épaules et nous pouvons jouer toutes sortes de personnages, prendre différents visages mais nous devons trouver notre véritable visage, notre réalité, notre vérité.
Son carrosse carré surmonté de quatre colonnettes symbolise la terre, de même que les chevaux. Sur l’écusson : deux initiales, S M, soufre-mercure, métaux qui sont à la base du GRAND ŒUVRE DES ALCHINISTES.
Au dessus des deux colonnes rouges et des deux colonnes bleues (équilibre des pôles actifs est passifs) une tenture de couleur chair, comme un lourd rideau de théâtre, nous indique que la présentation est commencée mais nous cache encore les coulisses.
Les roues sont tournées dans des directions opposées et les chevaux, dont on ne voit pas l’arrière- train, semble tirer à hue et à dia, l’un vers la droite, l »autre vers la gauche.
Personne ne conduit ni ne dirige l’évolution de notre humanité mais les trois regards, les trois têtes, celles des animaux et du jeune homme, sont dirigées vers la gauche de la carte car tout ce qui est créé, toute vie à peine commencée tend vers ce but unique : l’amour( il regarde l’amoureux). Il peut bien y avoir des guerres, des souffrances, la haine, la mort, irrémédiablement nous allons vers la beauté et les divisions passagères sont sources de connaissances pour nous ramener au sixième jour de la création.
C’est le but de notre aventure, rien ne pourra nous empêcher de devenir le meilleur de nous-mêmes, rien ne pourra empêcher l’humanité de se transcender et de tendre vers la perfection. Cette comédie qui nous semble si souvent absurde a un but et les milliards de formes de vie possible sont le plus sûr garant de la réussite finale. Une espèce disparaît ? qu’importe, la vie prendra d’autres formes, d’autres chemins. Soyons comme le jeune prince, bien campés au cœur de nous-mêmes, vrais, sincères, attentifs, sans jamais quitter des yeux le but que nous voulons atteindre. Le char nous emmènera au milieu des vicissitudes et des échecs, à l’ineffable ; nous avons quitté le paradis, c’est pour y revenir en TRIOMPHATEURS.
La justice : 8 : loi de la vie :
Nombre huit : pair, passif, féminin, réceptif.
Un personnage féminin est assis en face sur un trône de couleur or dont le dossier, incurvé vers le ciel, laisse voir un visage impavide et sévère. Sa coiffe est formée de trois niveaux circulaires ornés d’un cercle, le tout surmonté d’une couronne royale. Le cercle frontal symbolise peut-être le troisième œil. Sa main à gauche tient verticalement une épée en or : épée est en relation avec l’élément air et représente l’esprit, l’intelligence. Dans sa main à droite, elle tient le fléau d’une balance à la hauteur du cœur. Le plateau à gauche est plus petit et se détache sur le rouge de la robe ; celui de droite est plus gros et plus lourd, il repose sur le manteau bleu. Pourtant le fléau reste bien droit. Ce qui n’a pas le même poids pèse le même poids : deux poids, une seule mesure au fléau du cœur…
Cette lame de la justice nous dit que ce qui EST, EST.
Ce qui est noir est noir, ce qui est rouge est rouge, mais l’infiniment petit est identique à l’infiniment grand. Le plateau à droite de la carte est plus lourd, nous allons vers l’infiniment grand. Le visage de la justice est sans expression, il n’est ni beau ni laid, c’est la LOI ; il va falloir comprendre le mode d’emploi de ce cadeau : LA VIE.
Ses vêtements sont souples et harmonieux car la justice tranche et décide, rend les choses claires et nettes mais ce peut être dans une forme douce et souple. La justice est la porte de l’âge adulte comme le bateleur était la porte de l’enfance. Elle nous dit : « HALTE ! Si vous voulez passer, évoluer, devenir adultes, pesez bien ce qui ne pèse pas le même poids, ce qui ne se ressemble pas. L’étoile, c’est vous, la fourmi, c’est vous ; tout est vie, identique sous formes différentes. » La justice est le contraire du sectarisme. Elle nous apporte l’équilibre nécessaire, la droiture, la rigueur, la décision, la netteté ; elle nous oblige à nous regarder en face et à nous positionner nous-mêmes dans la clarté et l’amour.la loi de la vie n’est pas la lois des hommes. Comprendre la loi, c’est découvrir comment les forces de l’univers fonctionnent et apprendre à s’en servir.
L’Hermite : 9 : chercher :
Nombre 9 : impair, actif, masculin.
Un vieillard, aux lourds vêtements, revient sur ses pas, éclairant le chemin déjà parcouru : LE NEUF, fin de cycle, retour au UN. Il s’appuie sur le bâton, symbole comme la lanterne des énergies du feu. Il est de couleur chair comme son visage et ses mains. Sa robe que l’on voit à gauche de la carte est rouge, signe de grande activité intérieure ; son manteau, à droite, est bleu : signe de réceptivité extérieure. L’intérieur de son manteau est éclairé d’or, riche d’énergie, or que l’on retrouve au pompon de sa capuche sur ses épaules. Sa tête est nue : l’activité cérébrale est laissée de côté pour le moment, la RECHERCHE n’est qu’intérieure malgré le savoir et l’intelligence très riche. Le sol est strié de même que la robe et le manteau ; trois plis également sur le front de l’Hermite, signe du temps, de l’âge. Il ne se presse pas, il retourne en arrière avant de continuer sa route : peut-être a-t-il oublié quelque chose ? La lanterne est faite de trois panneaux, symboles de nos trois perceptions : AME-CORPS-ESPRIT.
L’Hermite nous pousse à ne rien laisser au hasard, à être infiniment attentifs avant de continuer, à prendre le temps. Il nous oblige à admettre notre part de solitude. « solitaire mais solidaire », disait Albert camus. Notre véritable connaissance prend le temps D’ETRE avant de FAIRE. Cette lame se retourne vers la justice : vérifier ce qui est clair avec la lumière de la lanterne, le message de la porte de l’âge adulte.
La roue de fortune : 10 : mouvement, révolution :
Nombre 10 : pair, passif, féminin, réceptif.
Sur une roue à six rayons, trois animaux vivent un destin différent. Comme dans les rêves, chaque personnage nous représente nous-mêmes. A gauche, un animal mi-singe, mi-dragon, couleur chair, plonge vers le bas. Il fait la grimace et nous regarde droit dans les yeux. Sa descente est la nôtre et nous sommes attachés, comme lui, à cette ROTA, loi inexorable de notre vie-souffrance. Mais nous pouvons transformer le plomb en or ; dans chaque épreuve se trouve un cadeau, une évolution. Une révolution de la roue et nous remontons, inondés de soleil, nous avons compris quelque chose. Parfois, c’est plus long et difficile, nous n’en finissons pas de défaire les papiers et les ficelles, puis soudain, tout se dénoue, et la remontée commence, suivie d’autres descentes et de remontées…. Souffrances et joies alternent jusqu’au jour ou nous atteignons définitivement la place du troisième personnage, le petit sphinx placé tout en haut de la lame, prés du nombre, prés de l’esprit. Alors, nos ailes spirituelles (rouges, couleur de l’activité) poussent vigoureusement, la totalité de notre être est en état de réceptivité(le corps est bleu). Sur la tête une couronne à cinq dents, nos cinq sens, la communication, l’homme. Le sphinx porte une épée, l’épée de l’esprit, de l’intelligence cosmique, qu’il dresse victorieusement vers la droite de la carte (l’avenir) et vers le haut (l’esprit universel). Il sourit, béat, rien ne peut plus le détruire, illusionner, le perdre : il est stable. Son épée part du cœur, du centre de lui-même ; il est au-delà du plaisir et de la souffrance, tout à la joie de sa vocation spirituelle. Cette lame évoque l’histoire de la chute de l’homme dans la matière et de sa remontée vers l’esprit à travers des milliards de formes. Elle évoque aussi la chute de l’esprit vers le minéral, le végétal et enfin le monde animal (tous les personnages sont des animaux avec une queue). Nous ne sommes pas encore totalement homme et le sphinx qui est en nous-mêmes, au sommet de nous-mêmes, dans notre partie ciel, garde la porte de l’esprit. A la question du sphinx à Oedipe : » qui est à quatre pattes au début de sa vie, à deux pattes au milieu et à trois pattes à la fin de sa vie ? », La réponse est : « l’homme. »
Pour ne pas mourir et devenir le meilleur de nous-mêmes, nous devons connaître la réponse. A quatre pattes au début de la vie : la création. QUATRE est le symbole de la terre et des quatre éléments, symbole des racines de l’incarnation à travers la matière.
A deux pattes au milieu de la vie : l’homme qui a trouvé sa verticalité mais aussi dualité, division. Pas de vie sans cette opposition créatrice : homme-femme, mal-bien…
A trois pattes à la fin de sa vie : TROIS représente l’âme, le corps et l’esprit enfin en harmonie. L’homme trinitaire atteint son apogée et peut commencer sa remontée dans la lumière. Le visage épanoui et heureux du sphinx est bleu-vert ; le jaune s’est mêlé au bleu. Les énergies de la couronne or sont intégrés ; nos cinq sens réunis dans la tête les ont assimilées, digérées.
LE DIX est le nombre de la REVOLUTION, du recommencement, enrichi à chaque fois de plus de connaissances et d’expériences, une chance nouvelle de répondre au sens de l’aventure terrestre.
ROUE : elle tourne, change, ce qui est e haut va en bas et vice versa.
FORTUNE : dans le sens de « bonne est mauvaise fortune ».
FORTUNE=FORT en UN . PRENDRE FORCE ET UNITE .
La force 11 : force :
Nombre 11 : impair, actif, masculin.
Le nombre est masculin, formé du X, la roue de fortune, révolution et du I, le bateleur, entreprendre.
Le nom est féminin comme le personnage de la lame qui évoque bien force, puissance et maitrise. Il s’agit de prendre sa vie en main dans une nouvelle action forte. La carte nous montre une jeune femme, coiffée d’un chapeau en forme de huit (l’infini) et maîtrisant doucement un lion, symbole du feu, de l’énergie. La tête du lion s’appuie sur le bas-ventre de la femme, contre sa robe bleue : réceptivité et intégration de toutes les énergies.
Les mains et les poignets du personnage sont de couleur chair et entrouvrent la gueule de l’animal dont on voit les dents. Elle ne craint rien, il est apprivoisé. Au poignet à droite, elle porte un bracelet de FORCE orné de quatre clous, symboles de la terre. Son manteau rouge, à gauche, force violente et active, fait pendant avec l’autre côté de la carte ou domine la couleur or, force maîtrisée dans l’avenir, intégrée, transformée. Nous trouvons notre force, notre pouvoir en puissant dans nos énergies. Toutes les énergies de l’univers comme l’énergie sexuelle ou la colère sont des armes précieuses de vie et d’évolution. Il ne faut ni les refuser ni les occulter mais les intégrer pour s’en servir, les avoir à disposition. La tête du lion s’arrête au bas ventre de la jeune femme : rendre à césar ce qui est à césar, à la terre ce qui est à la terre(les énergies de la terre pour la terre). Le chapeau représente l’infini : rendre à dieu ce qui est à dieu. Le visage, comme dans l’arcane de l’impératrice, présente deux aspects : la partie du visage que nous voyons à gauche semble soucieuse, de nombreuses rides la marquent jusqu’au bas du cou et la partie bleue de la coiffe (réceptivité) reçoit au passage les énergies violentes et douloureuses (rouge de l’épaule et du manteau). Les cheveux sont dénoués mais les bras, de couleur or, se portent vers la droite de la carte. L’autre partie du visage respire calme et beauté, la chevelure est ordonnée. De ce côté, la coiffe est or et blanche : énergies cosmiques et humaines intégrées. Cette fois encore, le symbolisme de la lame nous montre que devenir est la beauté et la maîtrise et que nous devons transformer la puissance de nos énergies en force, calme et volupté. Le pied droit, nu dans une sandale, se dirige vers l’avenir (nombre ONZE, actif). Sa couleur chair rappelle qu’il s’agit de la marche de l’humanité et de son incarnation, vers l’intégration des énergies. Le corsage, lacé, en forme de grand V ouvert vers le haut et de couleur or montre l’importance de la respiration et de l’ouverture de la poitrine pour atteindre la maîtrise. La douceur souriante de la partie droite du visage confirme que force est synonyme d’apprivoisement.
Le pendu : 12 : naissance à une autre forme de communication :
Nombre 12 : pair, passif, féminin, réceptif.
Un homme suspendu par le pied gauche, la tête en bas, à une corde blanche (énergie cosmique), entre deux arbres. Le pied, bleu (réceptif), ,’est tenu que par le talon ; les jambes sont habillées de rouge(grande activité vers le haut), l’une est fléchie, formant un carré rappelant le symbole de l’empereur : la pierre cubique(« tu es pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon église »). L’incarnation de l’homme racine dans la terre, dans la matière, permet la construction de l’église (de la perfection de l’arbre tout entier).
La corde du pendu est fixée à un clou de couleur or placé très exactement sous le II du nombre XII, elle est fixée à l’esprit, à l’intelligence, au fait de l’arbre si légèrement que le pendu peut tomber à tout moment.
Il semble parfaitement à l’aise, la tête en bas. Il est comme le cosmonaute relié à sa fusée lors d’une sortie dans l’espace ou le scaphandrier marchant au fond des mers, sécurisé par son lien avec le bateau. Descente dans les profondeurs de notre côté pile… silence, arrêt nécessaire pour écouter, entendre et recevoir les messages intérieurs ( la chevelure bleue indique une réceptivité totale de l’esprit, un arrêt de l’agitation du mental).
Les deux troncs d’arbre ouvrent le passage pour la descente et LA NAISSANCE A UNE AUTRE FORME DE VIE ET DE PERCEPTION comme s’ouvre le col de l’utérus pour laisser descendre l’enfant. Les branches gênantes et inutiles ont été fraîchement élaguées ; il y en a six de chaque côté (SIX : l’amoureux), il s’agit bien de la naissance à une autre forme d’amour.
Tandis que la corde est en contact avec le haut de l’arcane, l’esprit, les cheveux touchent le bas de la carte, le nom, les racines. Nous devons faire le silence dans notre tête et écouter le message de la totalité de notre corps.
Les bras sont derrière le dos, indiquant l’absence d’effort ou de travail sinon celui de rester volontairement immobile et attentif. Le sol semble s’ouvrir en forme de V pour accueillir la totalité de l’être vers une nouvelle conscience. Il est de couleur verte comme le feuillage (intelligence en haut et en bas), réceptivité de la graine semée dans la terre, avide de recevoir les énergies nécessaires qui lui permettront d’éclater plus tard dans toute sa perfection
Le haut de la casaque est bleu, fermé de six boutons sur un galon blanc : réceptivité à l’amour. Le buste reçoit, dans cette descente librement consentie, L AMOUR.
Le bas de la veste est jaune, énergie humaine ; il est orné de trois boutons blancs, perception trinitaire de l’homme et sa vocation cosmique (la couleur blanche). La ceinture blanche, placée à hauteur du nombril, évoque, comme les neuf boutons, les neuf mois de gestation et l’arcane de l’Hermite (temps, recherche, sagesse), l’idée de naissance.
Ce n’est pas la corde qui nous tient solidement attachés à notre intelligence, c’est « NOUS »(pierre cubique formée par les jambes rouges), qui devrons consciemment filtrer toute l’information avec notre esprit. Le pied bleu touche la corde de l’esprit.
Nous sommes l’arbre dont le tronc doit apporter la solidité et l’équilibre nécessaires quel que soit le renversement de situation. Arrêt, immobilité, silence, changement total de direction, telles sont les conditions nécessaires pour s’ouvrir à une autre forme de vision
Arcane sans nom :13 et le mat : sans nombre
Ces deux arcanes ne peuvent être considérés séparément : l’un est INNOMMABLE(ne peut être nommé), l’autre est IN-NOMBRABLE(ne peut être compté).
Le mat est l’incarnation, le souffle de l’esprit dans la matière tandis que l’arcane XIII est la désincarnation, la mort et aussi l’humus, tremplin de la renaissance et de la transformation éternelle. Mais dans ces deux lames, on retrouve le même mouvement, le même rythme et la même poussé irrésistible vers l’avant, vers plus de conscience, plus de connaissance.
La jambe droite du mat est en avant : extériorisation, apparence.
Dans l’arcane XIII, c’est la jambe gauche qui est en avant : la face cachée, le trou noir de l’espace.
Si le mat n’emporte, dans son aventure, que l’essentiel, son sac couleur chair symbolisant son incarnation, l’arcane XIII est dépouillé et nettoie tout ce qui est pourri ; sa marche inexorable l’oblige à liquider ce qui est derrière elle mais cette pourriture sera l’engrais de la prochaine moisson. Sa colonne vertébrale en forme d’épis de blé et l’activité de sa faux, dont la puissance est marquée par la couleur rouge, ne sont la promesse de même que les brins d’herbe de couleur or qui surgissent déjà çà et là.
On perçoit dans les deux lames la même énergie, accentuée par le parallélisme rigoureux du bâton du mat et du manche de la faux.
L’énergie cosmique, la vie, a un but, une mission dont chacun de nous est porteur. Ces deux lames sont notre libre arbitre :
ARCANE XIII : nous ne récoltons que ce que nous semons et nous devons nettoyer le terrain avant.
LE MAT : »tu quittes ton père, ta mère, tes biens pour te suivre toi-même. »
Tempérance : 14 : fin des épreuves.
Nombres 14 : pair et aussi deux fois SEPT, septième jour de la création, le repos.
QUATORZE évoque aussi la quatorzième et dernier station du chemin de croix, la fin de la souffrance, l’accomplissement d’un certain travail.
Une jeune femme un peu ronde étire ses ailes encore lourdes et verse l’eau d’un vase bleu (réceptivité) dans un vase rouge (activité). L’énergie cosmique (la couleur blanche) passe librement : c’est »la fée électricité ».
Le vase bleu se détache sur la partie rouge de sa robe et le vase rouge, sur la partie bleue. Sur cette lame, tout est harmonie. Le vêtement s’étale souplement autour du personnage. La couleur or de la ceinture et du haut de la poitrine indique les chakras libérant leurs énergies.
La fleur rouge fixée dans sa chevelure bleue montre que l’arbre est en fleurs et que si nous n’avons pas encore le fruit de la conscience et de l’amour, nous en avons tout au moins les prémices : harmonie, repos, joie de vivre. L’effort achevé, il est possible de jouir du travail accompli.
Cette lame montre la libre circulation entre le yin et le yang, entre la réceptivité et l’activité, entre notre côté féminin et notre côté masculin.
Le visage de tempérance est légèrement tourné vers la gauche de la carte comme jetant un regard sur le chemin parcouru. Prendre son temps, jouir d’un repos bien mérité dans l’inactivité tandis que circule la grande action libératrice des énergies.
Le diable :15 : concrétisation.
Nombre 15 : impair, actif, masculin.
Par le DIX, il évoque « révolution » et par le CINQ, « échange et communication ».
Le diable est la porte et le gardien de l’âge cosmique. Cette lame indique clairement que l’homme est un arbre dont les racines, le tronc et le feuillage sont le corps, l’âme et l’esprit. Le gardien de l’arcane suivant, « la maison dieu », est la pour nous rappeler qu’aucune ouverture sur la spiritualité n’est possible sans les pieds enracinés des diablotins (féminin-masculin). C’est la matière qui génère l’esprit et nous somme liés à une enclume, le travail puissant et incessant de cette incarnation. Les mains des diablotins sont croisées dans leur dos car ils ne peuvent rien faire d’autre qu’évoluer par l’esprit. L’homme n’est pas achevé. Dieu fait homme est une aventure en pleine expansion dont nous sommes les acteurs. La graine dans la terre, l’humus noir, reçois les énergies puissantes et nourricières du sol couleur or. Le bleu des jambes du diable indique qu’il reçoit cette matière et s’en nourrit. Le rouge de la ceinture montre l’importance de la sexualité et de la reproduction dans la création.
Les ailes bleues de chauve-souris symbolisent l’esprit inconscient enfermé dans la nuit du corps (intelligence des cellules). Le sommet du crâne, orné se branchages de couleur or, est au contact du X, au sommet de l’arcane, nous rappelant que nous allons vers une évolution, une révolution des énergies de l’esprit.
Notons les quatre doigts informes à gauche de la carte : la matière n’est pas achevée. Le CINQ, chiffre de l’homme et de la cinquième étape de la création, aboutira dans l’arcane du monde.
De l’autre côté, à droite, se tient le devenir : l’épée blanche de l’intelligence cosmique est plantée dans la tête du diablotin (masculin actif). Lui-même plante ses pieds en forme de racines dans l’humus de la terre.la pointe de l »épée transperce l’aile bleue qui s’ouvre vers le haut de l’arcane : notre corps est notre paratonnerre pour nous éviter d’être électrocutés par la puissance de l’esprit divin.
La maison dieu : 16 :la fête :
Nombre 16 : pair, féminin. Il est composé de DIX, « évolution et révolution », et de SIX, « amour ».
Le temple, le corps de l’esprit. Le U de dieu est représenté par le signe V. CINQ indiquant l’ouverture vers le haut.
Une tour, puissante et solide, occupe presque toute l’arcane. Sa base est large tandis que le sommet (dernier chakras) se soulève, laissant pénétrer à l’intérieur un panache d’énergie et de feu. Sur ses parois s’ouvrent trois petites fenêtres bleues (réceptivité et aspect trinitaire). Sa couronne de quatre créneaux symbolise la terre, la matière, tout à coup énergisée, sanctifiée. Dix-huit bulles à gauche (arcane XVIII, la lune) et dix-neuf bulles à droite (arcane XVIIII, le soleil) traduisent la puissance du cosmos. Le feu ressemble à des plumes ou des ailes et jaillit de l’angle droite, en haut de la carte. Le rideau s’est déchiré ; avec cette lame de la maison dieu, nous enfin ne pas être brûlés par la lumière, nous sommes assez solides, assez construits pour recevoir. Le tronc de l’arbre est sorti victorieux du sol( couleur de l’énergie), la terre peut communiquer avec le ciel. Les racines donnent naissance aux branches de l’esprit.
Les personnages paraissent libres et heureux ; celui de gauche marche sur les mains comme les bateleurs du moyen âge. Celui de droite touche de son index une feuille sortie du sol. Leur visage est épanoui, leur chevelure bleue indique leur état de réceptivité. Tout est lumineux, clair et heureux.
La création rencontre son créateur, les plantes sortent de la terre, la nature et le sol exultent ; pure clarté de l’amour. Par son nombre pair, cette lame est passive : il n’y a rien d’autre à faire sinon ETRE dans l’instant et dans une intensité absolue.
l
L’étoile 17 : arrêt de la demande :
Nombre 17 : impair, actif, masculin. Avec le DIX, « révolution » et le SEPT, « jour de repos ».
Une jeune femme, à demi agenouillée, verse l’eau (bleue) de ses deux récipients rouges dans les eaux bleues d’une flaque. La pointe de son pied droit est sur le L de L’étoile et l’eau du vase dans sa main gauche coule sur le E d’Etoile : ELLE EST.
Son genou gauche est au-dessus des lettres IL de son nom et nous pouvons traduire cette lame par ELLE et IL, soit l’absence de dualité, au-delà du yin et du yang, du masculin et du féminin. Les deux vases ont la même couleur, la couleur du même amour. L’eau versée par la jeune femme communique avec l’eau du lac de l’arcane suivant, la lune.
C’est l’ARRET DE LA DEMANDE, remplacé par le don : versez de l’eau, don d’amour. Ce don est gratuit, on ne sait pas bien à qui l’on donne, l’eau se perd en bas de la lame ; il faudra découvrir l’arcane de la lune pour comprendre que cette eau n’est pas perdue et qu’elle va nourrir l’inconscient collectif dans lequel nous pouvons tous puiser.
En donnant, elle se purifie elle-même, se lave elle-même. En donnant de l’amour aux autres, elle le répand sur elle aussi ou en se donnant de l’amour à elle, elle en répand pour tous.
Elle est entièrement nue, vraie, sans artifices. La nudité n’apparaît qu’à partir des lames cosmiques.
Sa magnifique chevelure est bleue (« donnez et vous RECEVREZ »).
L’étoile donne sans compter et reçoit toute la lumière du cosmos sur la tête ; elle est inondée de l’éclat des sept étoiles et du soleil dans le ciel. Avec l’étoile, nous sommes sur la bonne route, les mains emplies de présents comme les rois mages qui dés vers la naissance divine, vers l’amour.
Comme eux, nous sommes sûrs de ne pas nous tromper, rien ne peut nous arriver. La plus petite action positive sera rendue au centuple.
Le jour ou nous ne demandons plus rien, nous recevrons tout. Les plantes on poussé et son devenues des arbres ; l’oiseau noir peut s’envoler vers le ciel, l’humus noir de la matière s’allège et se transforme en esprit, en intelligence et en compréhension.
] source: l'interprétation des nombres/ la nombrologie de claude de milleville
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] source: l'interprétation des nombres/ la nombrologie de claude de milleville
Dernière édition par Admin senga le Mer 18 Jan - 15:48, édité 11 fois
Re: la numérologie et le tarot
très intéressant
beau tarot que celui de Charles VI
beau tarot que celui de Charles VI
lord anxious- Messages : 100
Date d'inscription : 29/12/2011
Re: la numérologie et le tarot
merci
ça donne envie d acquérir ce tarot et d approfondir
peux-tu grossir les lettres
ça donne envie d acquérir ce tarot et d approfondir
peux-tu grossir les lettres
suite et fin....
L’étoile 17 : arrêt de la demande :
Nombre 17 : impair, actif, masculin. Avec le DIX, « révolution » et le SEPT, « jour de repos ».
Une jeune femme, à demi agenouillée, verse l’eau (bleue) de ses deux récipients rouges dans les eaux bleues d’une flaque. La pointe de son pied droit est sur le L de L’étoile et l’eau du vase dans sa main gauche coule sur le E d’Etoile : ELLE EST.
Son genou gauche est au-dessus des lettres IL de son nom et nous pouvons traduire cette lame par ELLE et IL, soit l’absence de dualité, au-delà du yin et du yang, du masculin et du féminin. Les deux vases ont la même couleur, la couleur du même amour. L’eau versée par la jeune femme communique avec l’eau du lac de l’arcane suivant, la lune.
C’est l’ARRET DE LA DEMANDE, remplacé par le don : versez de l’eau, don d’amour. Ce don est gratuit, on ne sait pas bien à qui l’on donne, l’eau se perd en bas de la lame ; il faudra découvrir l’arcane de la lune pour comprendre que cette eau n’est pas perdue et qu’elle va nourrir l’inconscient collectif dans lequel nous pouvons tous puiser.
En donnant, elle se purifie elle-même, se lave elle-même. En donnant de l’amour aux autres, elle le répand sur elle aussi ou en se donnant de l’amour à elle, elle en répand pour tous.
Elle est entièrement nue, vraie, sans artifices. La nudité n’apparaît qu’à partir des lames cosmiques.
Sa magnifique chevelure est bleue (« donnez et vous RECEVREZ »).
L’étoile donne sans compter et reçoit toute la lumière du cosmos sur la tête ; elle est inondée de l’éclat des sept étoiles et du soleil dans le ciel. Avec l’étoile, nous sommes sur la bonne route, les mains emplies de présents comme les rois mages qui dés vers la naissance divine, vers l’amour.
Comme eux, nous sommes sûrs de ne pas nous tromper, rien ne peut nous arriver. La plus petite action positive sera rendue au centuple.
Le jour ou nous ne demandons plus rien, nous recevrons tout. Les plantes on poussé et son devenues des arbres ; l’oiseau noir peut s’envoler vers le ciel, l’humus noir de la matière s’allège et se transforme en esprit, en intelligence et en compréhension.
La lune : 18 : créativité yin
Nombre 18 : pair, passif, féminin.
L’arcane de la lune ne peut se regarder qu’à côté de celui du soleil. Dans le premier, la lune aspire dix-neuf gouttes multicolores, dans le second, le soleil disperse treize gouttes sur les jumeaux.
Aspiration de la lune et expiation du soleil : les deux mouvements de la vie.
Cette dualité nécessaire est le côté pile et face d’une même médaille.
Lune-soleil, féminin-masculin, inspiration-expiration.
Le lac immense de notre inconscient, de l’inconscient collectif, est nourri par l’étoile, par chacun de nous. L’écrevisse, au milieu du lac, nettoie toutes les impuretés, tout ce qui est négatif, rendant à l’eau toute sa pureté.
La rive supérieure du lac est limitée par trois côtés bien structurés, legs de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui ont vécu avant nous dans ce monde.
L’autre rive, en bas de la lame, est comme une terre en friche, un chaos que nous devons structurer à notre tour.
Il nous faut trouver l’équilibre de l’inconscient et du conscient. Les deux chiens de couleur chair représentent l’incarnation mais à son stade animal.
Animus et anima, se nourrissant l’un d’une goutte bleue, l’autre d’une goutte rouge pour devenir l’homme.
Comme on se nourrit de la mère, symbolisée par la lune, on se nourrit de la richesse créatrice de cette partie de nous-mêmes pour devenir créatifs.
Les constructions de couleur or représentent cette CREATIVITE, masculin à gauche et féminin à droite avec les créneaux renversés. Comme dans nos rêves de l’autre côté du miroir, le féminin est à droite et le masculin a gauche.
La lune est tournée vers la gauche, signe de l’intériorité et du passé. De son cycle jaillissent sept rayons bleus(réceptifs)et sept rayons blancs( cosmiques)ainsi que quinze rayons rouges(actifs) nous rappelant le message du diable, ange gardien de l’âge cosmique, dont les ailes bleues permettent à l’esprit de communiquer avec l’infini.
Cette arcane représente l’activité sourde et cachée de la lune, dans le silence de l’inconscient.
Le soleil : 19 : communication avec soi et les autres, créativité. Yang : 19
Nombre 19 : impair, actif, masculin.
Deux enfants, jumeaux, presque nus, reçoivent les rayons du soleil. Ils se touchent, se reconnaissent, celui de gauche pose sa main sur le cœur de celui de droite. « Aime ton prochain comme toi-même ».
On se reconnaît et l’on reconnaît l’autre comme semblable à soi. C’est la clarté, la chaleur simple et vraie. On s’aime et on aime l’autre.
Comment peut-on aimer sans être bien « au cœur » de soi-même ?
Derrière les deux enfants, s’élève un muret à cinq rangées de pierres (cinq : construction de l’homme) recouvert de tuiles rouges (activité dans la construction).
Le travail est achevé et nous pouvons en jouir. Le soleil est multicolore : trois rayons bleus (réceptifs et trinitaires)., cinq rayons rouges(activité dans la construction de notre humanité), quatre rayons or pour nous rappeler que le soleil est notre étoile, celle de la terre (quatre) et que tout se passe ici et maintenant, sur notre planète.
Les deux rayons verts indiquent que sans la dualité, sans le yin et le yang, il n’y a pas de vie ; création et procréation sont nos outils. Cette création est celle de dieu lui-même comme le symbolisent les deux rayons blancs du soleil.
Le jugement : 20 :prendre tout son espace :
Nombre 20 : pair, passif, féminin. Par le DIX, « double révolution » mais aussi « immobilité », pair et passif.
Le jugement : LE JUGE MENT ; nous ne devons pas nous juger ; si nous sommes un juge pour nous même, nous le devenons aussi pour les autres.
Les lettres GEM sont soulignées par le personnage central :
GEM=J’AIME
L’amour ne peut pas rester dans le cocon chaud est douillet du carré vert et nourrissant de la terre. La graine, bien nourrie, doit sortir du sol pour s’épanouir, grandir et prendre tout son espace comme une chrysalide se transformant en papillon.
Tous les personnages de l’arcane nous représentent, la femme, le vieillard et le jeune hermaphrodite. Ils sont en arrêt, en attente d’agir, mais avant, un bilan est nécessaire.
L’autre partie d’eux-mêmes, leur côté « ange », propose le menu (carte blanche cosmique) et sur ce menu, une croix or symbolisant l’énergie humaine, une nouvelle manière de vivre : »veux-tu vivre horizontalement et verticalement en même temps ? » Tel est le sens de la crucifixion. Etre crucifié n’est pas autre chose que d’arriver au point d’équilibre entre notre côté incarné et notre côté spirituel. Le christ, dieu fait homme, c’est chacun de nous. A nous de trouver, au moment voulu, l’harmonie entre ces deux forces. Alors seulement, nos ailes de couleur chair (esprit dans la matière) peuvent se déployer et nous permettre, tels des papillons, de voler de fleur en fleur, de bénédictions en joies infinies.
Ainsi nous pouvons souffler dans la trompette triomphante du jugement dernier.
Notre corps glorieux indique la résurrection définitive de toutes les parties de nous-mêmes.
La rencontre avec cette lame nous annonce une période de bilan : sommes-nous prêts à accepter d’être fils de l’homme et fils de dieu, à vivre un amour humain et un amour spirituel en même temps ?
Le monde : 21 : aboutissement, renaissance
Nombre : 21 : impair, actif, masculin. Après le jugement, le renouveau, l’entreprise nouvelle parle UN.
Un personnage hermaphrodite (visage de femme à gauche, d’homme a droite) se tient debout, formant avec sa jambe pliée la pierre cubique qui était déjà sur les lames de l’empereur et du pendu.
Le personnage symbolisant l’humanité, au cœur de l’image, a parfaitement maîtrisé les quatre éléments : la terre, symbolisée à gauche par le cheval couleur chair, le feu, représenté à droite par un lion or avec une auréole chair, signe qu’il a intégré les énergies dans le corps, l’air, en haut à gauche, représenté par l’aigle sur son nuage blanc : intelligence, esprit déjà tournée vers l’amour symbolisé par l’ange aux ailes rouges. Cet ange représente l’eau et le rouge de ses ailes la poussée active de cet amour illimité.
L’humanité tient dans sa main gauche la bourse des deniers (acquis, incarnation, terre, côté yin) et dans sa main droite le bâton (énergies, activité, côté yang). L’homme a accompli sa tâche, son aventure terrestre. Le cinquième jour de la création est accompli.il est au seuil, à la porte d’une histoire, d’une nouvelle naissance ; la couronne de laurier multicolore qui l’entoure lui ouvre le passage vers le sixième jour, le sixième sens, l’amour.il a trouvé son corps glorieux.
] source: l'interprétation des nombres/ la nombrologie de claude de milleville
Nombre 17 : impair, actif, masculin. Avec le DIX, « révolution » et le SEPT, « jour de repos ».
Une jeune femme, à demi agenouillée, verse l’eau (bleue) de ses deux récipients rouges dans les eaux bleues d’une flaque. La pointe de son pied droit est sur le L de L’étoile et l’eau du vase dans sa main gauche coule sur le E d’Etoile : ELLE EST.
Son genou gauche est au-dessus des lettres IL de son nom et nous pouvons traduire cette lame par ELLE et IL, soit l’absence de dualité, au-delà du yin et du yang, du masculin et du féminin. Les deux vases ont la même couleur, la couleur du même amour. L’eau versée par la jeune femme communique avec l’eau du lac de l’arcane suivant, la lune.
C’est l’ARRET DE LA DEMANDE, remplacé par le don : versez de l’eau, don d’amour. Ce don est gratuit, on ne sait pas bien à qui l’on donne, l’eau se perd en bas de la lame ; il faudra découvrir l’arcane de la lune pour comprendre que cette eau n’est pas perdue et qu’elle va nourrir l’inconscient collectif dans lequel nous pouvons tous puiser.
En donnant, elle se purifie elle-même, se lave elle-même. En donnant de l’amour aux autres, elle le répand sur elle aussi ou en se donnant de l’amour à elle, elle en répand pour tous.
Elle est entièrement nue, vraie, sans artifices. La nudité n’apparaît qu’à partir des lames cosmiques.
Sa magnifique chevelure est bleue (« donnez et vous RECEVREZ »).
L’étoile donne sans compter et reçoit toute la lumière du cosmos sur la tête ; elle est inondée de l’éclat des sept étoiles et du soleil dans le ciel. Avec l’étoile, nous sommes sur la bonne route, les mains emplies de présents comme les rois mages qui dés vers la naissance divine, vers l’amour.
Comme eux, nous sommes sûrs de ne pas nous tromper, rien ne peut nous arriver. La plus petite action positive sera rendue au centuple.
Le jour ou nous ne demandons plus rien, nous recevrons tout. Les plantes on poussé et son devenues des arbres ; l’oiseau noir peut s’envoler vers le ciel, l’humus noir de la matière s’allège et se transforme en esprit, en intelligence et en compréhension.
La lune : 18 : créativité yin
Nombre 18 : pair, passif, féminin.
L’arcane de la lune ne peut se regarder qu’à côté de celui du soleil. Dans le premier, la lune aspire dix-neuf gouttes multicolores, dans le second, le soleil disperse treize gouttes sur les jumeaux.
Aspiration de la lune et expiation du soleil : les deux mouvements de la vie.
Cette dualité nécessaire est le côté pile et face d’une même médaille.
Lune-soleil, féminin-masculin, inspiration-expiration.
Le lac immense de notre inconscient, de l’inconscient collectif, est nourri par l’étoile, par chacun de nous. L’écrevisse, au milieu du lac, nettoie toutes les impuretés, tout ce qui est négatif, rendant à l’eau toute sa pureté.
La rive supérieure du lac est limitée par trois côtés bien structurés, legs de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui ont vécu avant nous dans ce monde.
L’autre rive, en bas de la lame, est comme une terre en friche, un chaos que nous devons structurer à notre tour.
Il nous faut trouver l’équilibre de l’inconscient et du conscient. Les deux chiens de couleur chair représentent l’incarnation mais à son stade animal.
Animus et anima, se nourrissant l’un d’une goutte bleue, l’autre d’une goutte rouge pour devenir l’homme.
Comme on se nourrit de la mère, symbolisée par la lune, on se nourrit de la richesse créatrice de cette partie de nous-mêmes pour devenir créatifs.
Les constructions de couleur or représentent cette CREATIVITE, masculin à gauche et féminin à droite avec les créneaux renversés. Comme dans nos rêves de l’autre côté du miroir, le féminin est à droite et le masculin a gauche.
La lune est tournée vers la gauche, signe de l’intériorité et du passé. De son cycle jaillissent sept rayons bleus(réceptifs)et sept rayons blancs( cosmiques)ainsi que quinze rayons rouges(actifs) nous rappelant le message du diable, ange gardien de l’âge cosmique, dont les ailes bleues permettent à l’esprit de communiquer avec l’infini.
Cette arcane représente l’activité sourde et cachée de la lune, dans le silence de l’inconscient.
Le soleil : 19 : communication avec soi et les autres, créativité. Yang : 19
Nombre 19 : impair, actif, masculin.
Deux enfants, jumeaux, presque nus, reçoivent les rayons du soleil. Ils se touchent, se reconnaissent, celui de gauche pose sa main sur le cœur de celui de droite. « Aime ton prochain comme toi-même ».
On se reconnaît et l’on reconnaît l’autre comme semblable à soi. C’est la clarté, la chaleur simple et vraie. On s’aime et on aime l’autre.
Comment peut-on aimer sans être bien « au cœur » de soi-même ?
Derrière les deux enfants, s’élève un muret à cinq rangées de pierres (cinq : construction de l’homme) recouvert de tuiles rouges (activité dans la construction).
Le travail est achevé et nous pouvons en jouir. Le soleil est multicolore : trois rayons bleus (réceptifs et trinitaires)., cinq rayons rouges(activité dans la construction de notre humanité), quatre rayons or pour nous rappeler que le soleil est notre étoile, celle de la terre (quatre) et que tout se passe ici et maintenant, sur notre planète.
Les deux rayons verts indiquent que sans la dualité, sans le yin et le yang, il n’y a pas de vie ; création et procréation sont nos outils. Cette création est celle de dieu lui-même comme le symbolisent les deux rayons blancs du soleil.
Le jugement : 20 :prendre tout son espace :
Nombre 20 : pair, passif, féminin. Par le DIX, « double révolution » mais aussi « immobilité », pair et passif.
Le jugement : LE JUGE MENT ; nous ne devons pas nous juger ; si nous sommes un juge pour nous même, nous le devenons aussi pour les autres.
Les lettres GEM sont soulignées par le personnage central :
GEM=J’AIME
L’amour ne peut pas rester dans le cocon chaud est douillet du carré vert et nourrissant de la terre. La graine, bien nourrie, doit sortir du sol pour s’épanouir, grandir et prendre tout son espace comme une chrysalide se transformant en papillon.
Tous les personnages de l’arcane nous représentent, la femme, le vieillard et le jeune hermaphrodite. Ils sont en arrêt, en attente d’agir, mais avant, un bilan est nécessaire.
L’autre partie d’eux-mêmes, leur côté « ange », propose le menu (carte blanche cosmique) et sur ce menu, une croix or symbolisant l’énergie humaine, une nouvelle manière de vivre : »veux-tu vivre horizontalement et verticalement en même temps ? » Tel est le sens de la crucifixion. Etre crucifié n’est pas autre chose que d’arriver au point d’équilibre entre notre côté incarné et notre côté spirituel. Le christ, dieu fait homme, c’est chacun de nous. A nous de trouver, au moment voulu, l’harmonie entre ces deux forces. Alors seulement, nos ailes de couleur chair (esprit dans la matière) peuvent se déployer et nous permettre, tels des papillons, de voler de fleur en fleur, de bénédictions en joies infinies.
Ainsi nous pouvons souffler dans la trompette triomphante du jugement dernier.
Notre corps glorieux indique la résurrection définitive de toutes les parties de nous-mêmes.
La rencontre avec cette lame nous annonce une période de bilan : sommes-nous prêts à accepter d’être fils de l’homme et fils de dieu, à vivre un amour humain et un amour spirituel en même temps ?
Le monde : 21 : aboutissement, renaissance
Nombre : 21 : impair, actif, masculin. Après le jugement, le renouveau, l’entreprise nouvelle parle UN.
Un personnage hermaphrodite (visage de femme à gauche, d’homme a droite) se tient debout, formant avec sa jambe pliée la pierre cubique qui était déjà sur les lames de l’empereur et du pendu.
Le personnage symbolisant l’humanité, au cœur de l’image, a parfaitement maîtrisé les quatre éléments : la terre, symbolisée à gauche par le cheval couleur chair, le feu, représenté à droite par un lion or avec une auréole chair, signe qu’il a intégré les énergies dans le corps, l’air, en haut à gauche, représenté par l’aigle sur son nuage blanc : intelligence, esprit déjà tournée vers l’amour symbolisé par l’ange aux ailes rouges. Cet ange représente l’eau et le rouge de ses ailes la poussée active de cet amour illimité.
L’humanité tient dans sa main gauche la bourse des deniers (acquis, incarnation, terre, côté yin) et dans sa main droite le bâton (énergies, activité, côté yang). L’homme a accompli sa tâche, son aventure terrestre. Le cinquième jour de la création est accompli.il est au seuil, à la porte d’une histoire, d’une nouvelle naissance ; la couronne de laurier multicolore qui l’entoure lui ouvre le passage vers le sixième jour, le sixième sens, l’amour.il a trouvé son corps glorieux.
] source: l'interprétation des nombres/ la nombrologie de claude de milleville
Dernière édition par Admin senga le Mer 18 Jan - 15:49, édité 1 fois
Re: la numérologie et le tarot
je tape sur word !!! car mon ordi beug est des fois je perd tout !!!!
demain je changerais de police car la c'est pas le top !!!!
demain je recommence les zamis !!!!
la je vais boire ma soupe !!!!!
bisous
demain je changerais de police car la c'est pas le top !!!!
demain je recommence les zamis !!!!
la je vais boire ma soupe !!!!!
bisous
Re: la numérologie et le tarot
merci! & bonne nuit
ouch : envie de l'acheter moi aussi :pas content:
je m'étais arrêté avant les deux premiers arcanes
je suivrai ce post avec attention!
ouch : envie de l'acheter moi aussi :pas content:
je m'étais arrêté avant les deux premiers arcanes
je suivrai ce post avec attention!
lord anxious- Messages : 100
Date d'inscription : 29/12/2011
Re: la numérologie et le tarot
Super Senga !
j'ai trouvé ta recherche sur la numérologie et le tarot très intéressant
je vais prendre des notes, si tu veux bien
j'ai trouvé ta recherche sur la numérologie et le tarot très intéressant
je vais prendre des notes, si tu veux bien
Invité- Invité
Re: la numérologie et le tarot
je suis heureuse que ça vous plaise !!!! car j'ai les doigts en marmelades!!!!
une petite pause et je recommence !!!
biensur cybelle que tu peux prendre des notes !!! je post pour cela!!!!
une petite pause et je recommence !!!
biensur cybelle que tu peux prendre des notes !!! je post pour cela!!!!
Re: la numérologie et le tarot
Merci Senga
C'est gentil de ta part d'accepter que je prenne des notes
mon cahier va vite se remplir grace à toi, à Raph et aux autres membres du forum (comme Véraline) qui faites du bon boulot
Merci Senga
C'est gentil de ta part d'accepter que je prenne des notes
mon cahier va vite se remplir grace à toi, à Raph et aux autres membres du forum (comme Véraline) qui faites du bon boulot
Merci Senga
Invité- Invité
Re: la numérologie et le tarot
Admin senga a écrit:il faut remercier l'auteur :claude de milleville
Il a écrit un livre à ce sujet ?
Invité- Invité
Re: la numérologie et le tarot
oui il a écrit "l'interprétation des nombres : la nombrologie ed: france loisirs
Re: la numérologie et le tarot
le 22 je v au salon mysteria quel tarot v me conseiller le ge a l aire bien!!!
Invité- Invité
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