Histoire de Jihane

par **RAJOUANI** Jeu 18 Juil - 16:47

_____________________________JIHANE_____________________________

J’étais en train de parler avec Jihane, le moment où elle était chez elle dans sa chambre, au téléphone. On parlait à propos de sa maman qui était gravement malade. Elle me disait que sa mère éprouvait un ralentissement des fonctions vitales, en d’autre terme, sa maman vivait dans une longue agonie, Elle ne bougeait plus, elle ne parlait plus, souffrance continue. Jihane s’occupait de sa maman puisqu’elle était sa fille unique.
Le jour d’après, Jihane m’envoyait un message dans lequel elle affirmait que sa mère avait été morte après avoir su finalement que la mort était causée par un manque grave d’oxygène au niveau des poumons. Cela avait été confirmé par le médecin consultant.
Après cet événement brutal, Jihane et la solitude devenaient amies. La vie demeurait noire dans ses yeux.
Le Temps passait, et peu à peu elle commençait à s’habituer à l’absence de sa mère après avoir ressenti la frustration auparavant.
Jihane, qui, était encore jeune, avait vingt sept ans, était un professeur de l’éducation sentimentale à l’université de l’amour émotionnel de sa ville, elle passait largement de temps en embrassant ses livres et documents. Cette femme qui était pleine d’émotion et de bonnes moeurs ne connaissait que peu de gens, quatre personnes avec qui elle se rencontrait, la plupart du temps était esseulée soit chez elle, soit au jardin Kabaji qui était juste à coté du tombeau de sa mère. Ce jardin, qui était toujours moins fréquenté par le monde, où elle se sentait plus équilibrée, plus calme et plus heureuse, était le lieu où elle pouvait se communiquer avec sa maman, l’endroit où elle pouvait se rappeler de sa mère, se rappeler des beaux moments passés avec elle en déplorant l’absence et en riant à force de pleurer.

Un jour, Jihane décida d’aller à Paris pour la publication de son premier livre, cette décision était due à une volonté de changement de la routine... Elle arriva à Paris.
En descendant du bâtiment, elle découvrit une chose très impressionnante, les gens qui avaient été avec elle au navire la connurent tous, elle se fut étonnée, elle n’arriva plus à se ressaisir et porter par-dessous les regards de ces inconnus, elle fut prise d’inquiétude tout au long de son cheminement vers la terre.

trois jours fatigants, trois jours de voyage, elle se donna par la suite droit à un long repos dans un hôtel situé auprès de la maison d’édition.
Jihane voulut découvrir la ville de Paris, elle commença sa tournée le matin après avoir pris son petit déjeuné purement parisien. Tout en marchant, en se traînant dans les grands quartiers de la ville, un inconnu vint vers elle en disant: Jihane, ta maman n’est pas morte, elle est vivante, elle habite actuellement au quartier Hamelot juste à côté du consulat égyptien. Jihane lui répondit: Monsieur, Qui êtes-vous? Comment connaissez-vous mon prénom? Et comment savez-vous ça? L’inconnu lui répondit: dépêche-toi... Au revoir.
Jihane ne supporta plus ce qui était dit par cet inconnu, elle fut angoissée à cause de ces dires incompréhensibles qui manquèrent certainement de la fermeté et de la raison. Elle pensa, elle réfléchit en essayant d’analyser et de décrypter cette situation. Le temps s’écoulait et Jihane ne trouva aucune réponse à ses doutes, alors, elle décida d’aller au quartier Hamelot pour s’assurer malgré que cela lui apparut illogique puisque sa maman fut déjà morte. Elle fut en face du consulat, et à coté du consulat il n’y a eut qu’une seule maison. L’inconnu qu’elle avait rencontré fut auprès du seuil de ce bâtiment médiocre. Elle vint vers lui en lui demandant: C’est vous qui m’avez dit que ma mère est encore vivante, alors où est ma mère ? l’inconnu lui répliqua: Entres... Pour voir ta maman, ta vraie maman. Jihane rentra à la maison... elle trouva une vieille femme assise sur une chaise de bois, entourée de deux jeunes hommes. Tout en regardant cette scène, Jihane ressenti dans les regards de cette femme âgée une tendresse maternelle, pleine de bonté. L’inconnu dit à Jihane: Nous sommes ta famille, je suis ton père, celle-là est ta maman et ces deux jeunes hommes sont tes frères, La femme qui s’est occupée de ton éducation depuis que tu es encore un enfant n’était pas ta vraie mère. Jihane riposta en criant: Vous n’êtes que des menteurs, dites que ce que je viens d’entendre n’est pas vrai et que cela n’est que des mensonges dites le, Pourquoi vous me regardez comme ça? dites quelque chose... Pitié. Jihane sortit de la maison en courant parce qu’elle n’avait pas supporté le poids de ces mots... Elle courut, elle courut dans un état d'affolement et de chamboulement, dans un désordre totale. Une fois elle voulut traverser la route... Un camion l’écrasa...