petite phrase a méditer

c'est la vie qui pose probléme pas la mort .notre naissance nous oblige à traverser la vallée de la vie ;à affronter ses drames ,ses conflits,ses douleurs;à éprouver la colére, l'angoisse, le désir et le manque .c'est la naissance qui est responsable de nos malheurs,pas la mort !ne serions nous plus heureux si notre âme se fondait dans l'âme universelle sans jamais s'incarner ??
(auteur satish kumar .tu es donc je suis . edition belfond)

Je ne suis pas d'accord. Je suis heureuse de connaitre l'expérience de la vie avec tous ses microdrames.

Phrase intéressante, vers la quelle nous pouvons réagir de façons différentes, selon ce que nous avons vécu, à l'âge que nous avons atteint.

A 20 ans, si tout va à peu près bien, on ignore (et tant mieux !) ce qui nous attend à 30; etc. pour chaque décennie.

Quand on accumule trop de souffrances, qu'on s'en prend plein l'esprit ou le corps, et que ça dure, se répète, on peut être légitimement tenté de dire "j'en ai marre, je veux rentrer à la maison !"

Oui, une incarnation n'est pas toujours une partie de plaisir, loin s'en faut...

Je pense que cette phrase peut susciter autant de réactions que de de différences de vécus, et de longueurs d'années de vécus....

Josh

Oui effectivement, ça dépend de l'âge et du genre de vie qu'on a eu et qu'on a. Moi j'ai le record Guinness des déménagements. J'aimerais bien rentrer à la maison.
ET appelle maison !!!!

Nos expériences heureuses ou malheureuses déterminent la joie ou la tristesse à expérimenter l'incarnation .

Surtout pour celui qui traverse des galères telles que maladie, deuils , tracas et qui voit ceux à qui la chance semble sourire .

Pourtant est ce justice ou injustice de se trouver d'un côté ou de l'autre de la barrière ?

Arrivés à la cinquantaine , marqués par une expérience de vie plus ou moins difficile , on fait un bilan . Et là notre façon de voir la vie sera déterminante pour l'avenir , pour l'envisager de façon sereine ou du moins la plus sereine possible .

Je constate de plus en plus que si l'enracinement est nécessaire pour vivre cette incarnation , pour ma part j'éprouve aussi le besoin de tendre vers le haut , vers le ciel . Une façon sans doute de prendre des bouffées d'oxygène .

Ma devise est : les pieds sur terre mais la tête dans les nuages , les yeux rivés vers l'invisible .